Le site celtique de la “Dame de Vix” date du VIe av. J’-C. Il se trouve en Bourgogne, dans le département de la Côte d’Or. Ce site avait déjà recélé en 1953 un vase grec en bronze, daté de 510 av. J.-C, surnommé le “cratère de Vix” (164cm de hauteur et un poids de 208.6 kg). Cette région était peuplée 
Cratère de Vix
par la tribu gauloise des Lingons.
Ce site vient d’être revisité par les archéologues pour exhumer la sépulture royale, dans laquelle on a trouvé un char.
Comme il se doit, les archéologues se concentrent sur les pièces archéologiques du site. Or les photos montrent aussi le plan d’ensemble de ce tumulus. Et on ne trouve aucune remarque particulière sur l’agencement extérieur de cette tombe princière. Ce qui semble assez étonnant au vu du symbolisme géométrique que l’on peut y voir.
Un autre détail est également frappant: le corps de la “Dame de Vix” était allongé sur un char. Ce type de véhicule a au moins deux roues; mais ici, il s’agit d’un char à quatre roues.
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| Photo aérienne du site |
Or, que montre la photo aérienne?
Un grand cercle à l’intérieur duquel on distingue un carré, une croix grecque géante débordant sur la figure d’ensemble et surtout un point central dans lequel a été creusée la sépulture.
C’est à dire que ce site manifeste visiblement les quatre symboles universels: le point, le cercle, la croix et le carré.
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| Char de la tombe |
La dimension exceptionnelle de cet ensemble vu de haut n’est pas sans rappeler les dessins géants de Nazca.
La composition géométrique du tumulus fait penser à une roue géante. Curieusement, le corps de la défunte était disposé dans un char….
Il semble donc fort probable qu’il y ait une étroite relation symbolique entre l’agencement extérieur du site - tel qu’il vient d’être décrit - et la sépulture elle-même. Ajoutons, que la proximité de la colline boisée en arrière-plan, a peut-être aussi, un rapport avec le choix physique du lieu. On retrouve par exemple un phénomène identique sur le site de Teotihuacan, au Mexique. On peut également rapprocher cette découverte avec le Médracen royal de Numidie, également de forme arrondie et d’influence hellénique (IIIe siècle av.J.-C)
Ces réflexions viennent simplement illustrer d’autres analyses symboliques précédentes faites sur ce blog.
Il n’est donc pas inutile de faire un lien entre la fouille archéologique et l’agencement physique symbolique, pouvant apporter des réponses à l’histoire de cette sépulture.
Rapprochement avec le site celte encore plus ancien d’Almendres, au Portugal
Christian Sorand
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