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Journal de TANZANIE et d'OMAN - du 06/02 au 18/02, 2019

C'est reparti pour une nouvelle aventure africaine. Une première dans cette Afrique de l'Est que je ne connais pas encore et que je vais donc découvrir; vieux rêve de voyageur.
Ainsi, je continue mon exploration de nouveaux territoires africains. Mon safari namibien d'Étosha va donc se prolonger dans un mini safari tanzanien.
ZANZIBAR est depuis longtemps inscrit sur ma liste des endroits à visiter. Ile tropicale de l'hémisphère sud, elle est une autre escale sur la route des épices, commencée aux Moluques, en Indonésie, puis pousuivie aux Célèbes, à Java, à Sri Lanka et il y a deux ans, aux Seychelles.
Double hasard également, tout d'abord celui d'avoir choisi OMAN AIR pour me rendre à Zanzibar pour ce voyage. Ce sont en effet les marins omanais qui ont exploré en navigant sur des boutres toute la côte de l'Est africain. Zanzibar, a été un refuge exotique pour les Perses et surtout pour les sultans omanais des XVIIIe et XIXe siècles. Èvidemment, comme le Sultanat d'Oman est un pays de rite ibadite musulman, cette troisième voie de l'islam a été exportée vers Zanzibar! C'est ici qu'apparaît un deuxième hasard, puisque j'étais récemment sur l'île de DJERBA, autre lieu ibadite d'Afrique du Nord!

D1- 06/02/2019. En vol à bord d'OMAN AIR.
* De Bangkok-Suvarnabhumi [BKK] à Moscate [MCT], à bord d'un B787-9 Dreamliner (Temps de  vol: 6h05)
Mon siège à bord

Belles prestations de la compagnie. Hôtesses toutes asiatiques et service impeccable en classe affaires où les sièges sont disposés en mini-cabine [l mien, 12K]. Champagne et vins français, même le rouge chilien du Baron De Rothschild! Excellent repas, à la carte.
Potage aux carottes
Arrivée sur la côte du Sultanat d'Oman
Vol d'Oman Air de BKK à MCT
* Escale de MUSCAT Intl.Airport.
Belles lumières tamisées
Un tout nouvel aéroport absolument magnifique et aux prestations remarquables. La dernière fois où j'étais venu à Oman, l'aéroport était vieillot. Quelle différnce!
Me voici devenu un peu Sindbad! (C'est le nom du programme de fidélité d'Oman Air!). Aujourd'hui, je ne suis qu'en escale, mais au retour, je m'y arrêterai.

* De Moscate [MCT] à Zanzibar [ZNZ] à bord d'un B737-800  d'OMAN AIR (Temps de vol: 4h45).
Vol de nuit parti à l'heure, Sur ces appareils plus petits, le confort à bord est moins bon que sur les gros porteurs.
Un repas est servi peu après le décolage; ce qui permet de dormir avant l'arrivée sur l'île de Zanzibar.
L'appareil arrive à l'aéroport à 1h30 du matin. Premier sorti de l'appareil, les formalités sont rapides, grace au visa obtenu en ligne. L'aéroport a tout d'africain! Quel contraste avec le luxe de celui de Moscate! Ici, pas de caroussel pour la livraison des bagages: des porteurs les emmènent du chariot et les déposent sur l'aire réservée aux passagers.
Le transfert devait se faire par taxi, comme indiqué par la réservation de l'hôtel. Mais il n'y avait personne à l'arrivée. Je suis donc obligé d prendre un taxi officiel (USD15) pour me rendre à destination. Heureusement, à cette heure de la nuit, peu de circulation et la ville de Stonetown n'est qu'à 6km.
Nuit courte au Mizingani Seafront Hotel de Stonetown, Zanzibar.
Vol d'Oman Air de Moscate [MCT] à Zanzibar [ZNZ]
D2- 07/02. À la découverte de STONE TOWN.
Après une visite de cet hôtel sublime, digne d'un palais des Mille et Une Nuits, petit déjeuner sur la
terrasse face à l'océan et au trafic portuaire.
Fidèle à mon habitude, je pars explorer à pied les sites principaux de la vieille ville (Stone Town), en sachant quoi voir, mais en laissant le hasard prendre le pas, chaque fois que cela se présente. Stone Town est un site classé par l'UNESCO, et on comprend vite pourquoi!
Le boulevard du front de mer, où se trouve l'hôtel, est un lieu idéal pour prendre le baromètre de l'ambiance générale. À vrai dire, les locaux sont plutôt sympathiques. Certes, on n'échappe pas à l'habituelle intérêt des rabatteurs pour les touristes, mais si on les ignore, ils vous laissent vite tranquille sans aucune agressivité. On apprend vite que "jumbo" signifie bonjour en swahili!
The Old Dispensary
À deux pas du Mizingani, il y a une placette avec un gigantesque banyan. Cela me rappelle l'arbre à palabres de l'Ouest africain. Le port commence presqu'en face, mais il y a là un café du bord de mer portant le nom de Freddie Mercury, un enfant du pays. Un peu plus loin, on trouve un bâtiment appelé The Old Dispensary. La façade ouvragée en colonnes et en balcons de fer forgé est d'une rare beauté. Quand Stone Town a été classée par l'Unesco, la fondation de l'Agha Khan a financé la restoration de l'édifice, qui est aujourd'hui un centre culturel.
Les sites parcourus dans la journée sont les suivant:
-The Old Customs House, qui abrite une académie de musique,
-The House of Wonders (Beit-El-Ajaib), actuellement en réfection,
-The Palace Museum (Beit-El-Sahel),
-The Old Arab Fort, où se tient actuellement un festival de musique africaine,
-Forodhani Gardens, en bord de mer,
-Kenyatta Road, artère commerçante de la vieille ville. On y trouve beaucoup de magasins deMemories', sorte de grand emporium tanzanien; mais également de nombreuses bijouteries vendant des cristaux tanzaniens, dont la célèbre ''tanzanite'' aux beaux reflets bleus. La mine du Kilimanjaro, où a été découverte cette gemme, est la seule au monde d'où l'on extrait la tanzanite. J'ai donc cherché à me procurer une pierre brute pour ma collection de roches et de minéraux, et j'ai réussi!
Façade d'un ancien palais
souvenirs, dont '
-Dans ce quartier, du nom de Shangani, il y a quelques vieilles échoppes d'artisans, dont un ébéniste, fabriquant de vieux coffres à clous.
-Le café Baboo, en bord de mer, est un sympathique petit café. Coin idéal pour une pause, face à la plage, sous l'ombre fraîche des arbres avec un verre de 'Lime Mint' fort désaltérant!
Au café Baboo, en bord de mer
-La placette aux grands arbres, face au Serena Inn et au Park Hyatt, est un lieu d'ombre et de charme.
À l'heure du déjeuner, je suis retourné à l'hôtel pour commander une salade d'avocats avec un jus de fruit. Puis, j'ai pris le temps de me reposer au frais du climatiseur. En milieu de journée, le soleil équatorial est chaud!
Puis, l'après-midi, je suis bravement parti affronter le labyrinte des ruelles de Stone House, aux mille église Saint-Joseph se visite. Il suffit d'en demander la clé. Elle a la particularité d'avoir été conçue par le même architecte qui a fait N-D de la Garde à Marseille!
Nef de la cathédraleSt.-Joseph
balcons en bois ouvragés et aux portes sculptées. Jamais, je me suis senti mal à l'aise, ou ai-je fait de mauvaises rencontres. Ce sentiment de bien-être et de paix se confirme. D'ailleurs, il y a de nombreuses mosquées, mais aussi des temples indiens et même des églises. L'
En fin d'après-midi, je m'octroie une séance piscine pour me rafraîchir de la chaleur et de la marche.
Soirée mémorable dans un spendide hôtel-restaurant de style swahili, 'Mistress of Spices'. La décoration du lieu est remarquable et la terrasse offre une vue panoramique sur les toits de la ville. Repas africain soigné, toujours dans une ambiance souriante et chaleureuse.
'Mistress of Spices': vue sur les toits de Stone Town
D3- 08/02. Stone Town, Zanzibar
Cette journée est consacrée au lieux qui n'ont pas encore été visités, mais aussi pour parcourir encore un peu plus les venelles de la vieille ville.
La matinée commence avec le marché aux poissons, qui n'a rien de transcendant, et le port des boutres, par contre très couleur locale. On y retrouve une Afrique traditionnelle, haute en couleurs, avec une touche d'exotisme semblant nous propulser en arrière dans le temps.
Port des boutres à Zanzibar
La promenade continue en boucle par les quartiers plus modernes, mais pas moins africains de style. Les points forts ont été:
-Le grand marché couvert de Darajani: nombreux épices et toute la panoplie des viandes, des
Au marché couvert
poissons, des fruits et des légumes du crû!
-L'ancien marché aux esclaves (Old Slave Market), avec son musée. Il jouxte la cathédrale anglicane, plus belle de l'extérieur que de l'intérieur.
Aux alentours de midi, je suis retourné au café Baboo pour un sandwich au poulet, accompagné de frites et ai opté pour un jus de fruit de la passion.
Retour à l'hôtel ensuite et repos avant de ressortir plus tard dans l'après-midi. Cette fois-ci je retourne sur deux sites voisins pour en explorer l'intérieur:
-The Old Dispensary et the Old Customs House.
Ensuite, je me glisse à nouveau dans le dédales des rues de Stone Town, à la recherche de Hammamni  Persian Baths, bains persans historiques d'un ancien prince de Shiraz, en Perse.
En soirée, dîner à la terrasse de l'hôtel avec un curry indien végétarien et un thé au gingembre.

D4- 09/02. Safari au parc national de SAADANI, en Tanzanie.
*Départ matinal en taxi pour l'aéroport des lignes intérieures, puis longue attente avant d'embarquer pour le vol de Pangani [KWJ]. À l'origine, le vol était prévu pour aller directement sur la piste de Saadani, mais cette dernière est en réfection. Il a donc fallu changer les plans et prendre un vol allant plus au nord de la côte tanzanienne. Fort heureusement, l'appareil  - un Cessna de COASTAL AVIATION - arrive et part à l'heure. Le vol a une durée de 22mn.
De ZNZ à KWJ à bord d'un Cessna de Coastal Aviation

À bord du Cessna
*Transfert en jeep de la piste de Pangani à Saadani sur une piste d'environ 70km plus au sud, en 1h20 de temps.



*Arrivée vers 11h du matin à SIMPLE SAADANI CAMP, en bordure de l'océan Indien, et à la lisière du parc national. Installation et déjeuner au lodge.
Mon bungalow au Simple Saadani Camp
*Départ à 15h pour le Parc National de Saadani, pour un premier safari qui durera jusqu'à la tombée de la nuit.
Map of the Saadani National Park, in Tanzania
Ce parc a une bordure maritime. C'est donc le seul endroit où l'on peut rencontrer des éléphants la nuit sur la plage. Bien que ce parc ait une très grande variété d'espèces animales, il n'est pas toujours aisé de les voir clairement. Avec un paysage composé de taillis et de grands arbres, beaucoup d'animaux sont dissimulés par la végétation. Il y a également de vastes espaces de savanes, mais la hauteur de l'herbe dissimule souvent les lions que, malheureusement, je ne verrai pas cette fois-ci. Par contre, je verrai de nombreuses autres espèces: des antilopes et des gazelles, qui restent assez farouches. En Namibie, il manquait les buffles pour constituer le 'Big Five'. Cette fois-ci, j'ai pu approcher, de très près, plusieurs troupeaux de buffles noirs africains. Les babouins sont fréquents; j'ai pu voir des troupeaux d'éléphants, quelques girafes, et aussi des zèbres, mais moins distinctement. Il y avait également des phacochères. Somme toute, la plus belle rencontre a été avec un groupe d'oiseaux, au plumage rouge et au col bleu foncé, appelés Carmin Bee-Eaters en anglais.
Safari-photo à Saadani
Le parc a quelques beaux spécimens de baobabs. En retournant sur la piste du lodge, j'ai pu assister à un beau coucher de soleil sur un espace avec une végétation plus dégagée.
Au retour, il faisait nuit, mais c'était à marée haute sur la plage de sable blanc, totalement déserte. Repas pris au restaurant. Demain matin, le départ pour un nouveau safari, se fera aux aurores.
Étonnement, le vent marin est si fort qu'il rafraîchit le bungalow et il fait si bon pour dormir qu'il n'est nul besoin d'un ventilaleur.
Carmin bee-eaters




Troupeau de buffles
Un baobab du parc de Saadani au couchant
D5- 10/02. Parc national de SAADANI et retour à Zanzibar
Il fait encore nuit quand je me réveille. Un bruit persistant et fort de ce que je pense être un oiseau retentit par intervalles. En genéral, les oiseaux ne font pas de bruit la nuit. À la salle du lodge, où je prends un café avant de partir, je m'enquiert de savoir de quel animal il s'agit. On me dit alors que ce sont des 'bush babies'! Je cherche donc quel peut bien être cet animal, visiblement nocturne, et j'apprends donc qu'il s'agit d'une espèce de lémurien (le galago), dont les cris perçants évoquent ceux d'un bébé!
*Bref, il est 5h45 et me revoilà perché sur la jeep pour une nouvelle aventure animalière dans le parc
Végétation dans le parc
au lever du jour. Beaux paysages de baobabs et d'arbres à palmes. Hormis quelques cocotiers et des acacias parasol, on y trouve deux espèces particulières. L'une est le palmier doum, dont la sève sert à fabriquer une sorte de bière. Certains éléphants deviennent ivres après avoir consommé ses fruits. La seconde espèce dont j'ai oublié le nom, est une sorte de cocotier, au tronc droit, terminé en bulbe, dont le fruit ressemble à une noix de coco. Les singes en mangent l'écorce, par contre les éléphants aiment le noyau intérieur du fruit.
Les animaux rencontrés seront encore plus nombreux que la veille. Beaucoup d'antilopes, de gazelles,  de 'wildebeest' (gnou bleu à barbe blanche), mais aussi des girafes, des éléphants, et encore des baboins, des phacochères, quelques zèbres dans le lointain, et même encore des buffles. Il y a une autre espèce de singe, le grivet (velvet monkey). Parmi les oiseaux rencontrés, j'ai  pu voir quelques aigles, un vautour, et un grand échassier à un point d'eau, qui m'a semblé être un marabout. Il y avait aussi des pintades vulturines (Vulturine guinea-fowl) et j'ai vu voler plusieurs petits calaos à bec rouge (Red-billed hornbill).
Éléphants
Troupeau d'antilopes
Groupe de girafes
Un marabout à un point d'eau
*Retour au lodge vers 10h pour un copieux petit-déjeuner. Le retour vers la piste d'aviation de Pangani se fait a 12h30, cette fois, à bord d'une grosse Toyota climatisée.
Il faut 1h15 pour arriver à Pangani, sur une piste vide, à l'ombre d'un grand arbre, et sous bonne garde d'un jeune Masaï de service. En principe, le départ est prévu pour 14h45, mais le Cessna n'arrivera pas avant 15h20...
*Me revoici à bord de cet avion-taxi de COASTAL AVIATION. À bord, deux Françaises se plaignent d'être en retard, et de n'avoir pas été averties de toutes ces escales!...Elles vont à Dar-es-Salam et l'appareil doit faire le plein à Zanzibar!...
L'arrivée du Cessna de Coastal Aviation sur la piste de Pangani
Le vol de Pangani [KWJ] à Zanzibar [ZNZ] dure 25mn. À l'aéroport, il faut remplir une fiche d'arrivée. Mon chauffeur de taxi m'attend bien, cette fois-ci.
*Retour au MIZENGANI SEAFRONT Hotel, dans une grande chambre avec vue sur mer.
Belle fin d'après-midi à Stone Town, très animée, côté front de mer, ce dimanche. Un bref intervalle de shopping à MOMENTS (j'y ai vu une belle poupée pour la collection de ma sœur, Frédérique), et retour au café Baboo pour un jus frais de fruits de la passion et pour assister au coucher du soleil.
Coucher de soleil sur la plage depuis le café Baboo.
J'ai ensuite réservé une table à un agréable restaurant, sur une grande terrasse, en bordure de plage. Le gérant est un Turc installé à Zanzibar. Dîner de poisson aux épices.

D6- 11/02. De Stone Town à Kizimkazi (pointe sud).
Petit-déjeuner pris à la terrasse de l'hôtel Mizingani, face au détroit et au port de Stone Town. La voiture louée devait être livrée à 9h, mais la fléxibilité temporelle a fait qu'elle ne m'a été remise qu'à 9h30 passé...
Route de Stone Town à Kizimkazi
C'est bien difficile de trouver son chemin hors de Zanzibar Town! Aucune indication et quand on demande son chemin, soit les gens ne savent pas, ou bien disent que c'est la bonne route! Je me suis donc retrouvé à proximité de l'aéroport, qui est situé au sud de la ville, donc assez proche de la route du sud. Là, après avoir fait demi-tour, j'ai trouvé quelqu'un qui a cherché sur google map, à l'aide de son portable, et qui a pu m'indiquer la sortie!...
Et vogue la galère sur de belles routes ombragées en direction du sud, avant d'atteindre une zone verte de taillis, à proximité du port de pêcheurs de Kizimkazi, lieu idyllique de cartes postales.

La plage de Kizimkazi
Barque à balanciers
Terrasse de ma chambre
La piste qui mène à l'hôtel Promised Land est assez mauvaise, mais le point de chute est superbe. Situé dans un grand jardin tropical, l'hôtel surplombe l'océan depuis des falaises échancrées. L'accueil est plutôt mitigé, par le barman qui prétend s'occuper de la réception. Il me faudra attendre un long moment avant de pouvoir m'enregistrer et avoir quelques informations par le patron, tout en style reggae, qui ne semble guère s'excuser de cet accueil un peu froid. Ma chambre n'est pas encore prête. Il faut commander sa nourriture au restaurant une heure avant d'être servi (règlement du lieu). Heureusement, ma chambre à l'étage, face à l'océan, est très belle avec une terrasse à angle pourvue d'un hamac. Au restaurant, je fais la connaissance d'un couple de Suédois de Gothenburg, arrivés ce matin. Nous allons sympathiser pour le reste du séjour ici. Les autres hôtes ne sont guère sympathiques....
Coucher de soleil
Vue panoramique du jardin de l'hôtel



D7- 12/02. De Kizimkazi à Jombiani (côte Est).
Rencontre avec les dauphins
Encore un réveil matinal: le départ en bateau pour aller à la rencontre des dauphins se fait à 6h du matin. Il fait encore nuit. Encore un moment de confusion. Le capitaine me réclame tout de suite 20USD pour l'excursion, alors que le patron m'avait annoncé que ce serait mis sur ma note finale! (Le couple de Suédois sont dans la même situation, ce qui retarde un peu le départ). Le batelier est un peu rustre. Heureusement, le lever du jour est magnifique. Les dauphins, très nombreux, seront au rendez-vous, malgré le nombre d'embarcations: une bonne dizaine! Je verrai donc les dauphins venir à la surface, mais je ne plongerai pas pour les voir, car malheureusement j'ai le mal de mer....
Avant d'aller petit-déjeuner au retour, je suis obligé d'aller m'allonger dans la chambre et de prendre une douche froide... Le reste de la matinée se passe tranquillement à profiter de la vue et de la beauté du lieu.
Les couleurs de l'océan
Embarcation typique
La route de Kizimkazi à Jambiani
Vers 11h, je règle ma facture. Nouvelle confusion: ils avaient oublié ceraines choses sur le détail du menu (à mon avantage), et le patron se baignait et ne pouvait pas enregistrer ma carte Visa tout de suite!... Mon expérience de ce lieu n'aura donc pas été la meilleure.
Je propose au couple de Suédois de venir avec moi jusqu'à Jambiani, ce qu'ils acceptent. Ils prendront un taxi pour revenir à Kizimkazi, et je vois bien que ce lieu n'est pas exactement leur "tasse de thé"!
En repassant par le village, nous nous arrêtons sur le bord de mer, où les couleurs sont fabuleuses. Les photos s'imposent.
La route du sud est toute neuve, semble-t-il. Il n'y a aucun nid de poule et très peu de circulation. Le paysage continue à être composé de taillis. Avant de bifurquer le long de la côte Est, nous faisons un petit détour par la plage de Makunduchi, où il y a bien quelques resorts, mais déserts en apparence.
La plage de Makudunchi
Jambiani ne se trouve qu'à 11km plus au nord. Pour atteindre Casa del Mar, il faut quitter la route côtière et prendre une piste pour traverser ce beau village de pêcheurs.
Le jardin de Casa del Mar
Une belle journée commence dans un petit hôtel de style africain faisant face au lagon sur une plage dont le sable est fait d'une poudre blanche.
Comme c'est l'heure du déjeuner, nous nous asseyons au restaurant avec vue sur mer. Je commande une salade d'avocats. Après le déjeuner, nous entamons une marche dans le village et sur la plage. Il fait très chaud.
Mes amis suédois repartiront après le retour à Casa del Mar. Pour moi, ce sera un après-midi de farniente total entre baignade sur la plage et la piscine. Pas très loin de Casa del Mar, j'ai trouvé un petit café africain, fort sympa, où je vais m'asseoir à l'ombre fraîche du jardin pour un cappuccino et une glace aux fruits de la passion.
Le soir venu, je dîne au restaurant de l'hôtel en choisissant un plat de poisson (Kingfish) délicieusement préparé, je prends une bière 'Kilimanjaro' et opte pour une glace à la mangue en dessert.

Plage de Jambiani
Un coin du village














D8- 13/02. Séjour à Jambiani et excursion à Paje.
Une journée de repos total passée à pofiter des couleurs de l'océan Indien: baignade entre lagon (à
Peintre de la plage de Jambiani
marée haute) et piscine. Près de l'hôtel, il y a une petite case investie par un peintre local. Je ferai l'acquisitation de deux petits tableaux de style africain, genre Douanier-Rousseau.
À Paje.
En milieu de journée, je prends la route en direction de Paje, à une dizaine de kilomètres plus au nord sur la côte. C'est une station visiblement plus branchée. Il y a beaucoup plus de touristes occidentaux, dont beaucoup de Russes, mais j'aime moins que Jambiani, à la fois plus agréable et surtout plus tranquille. Sur la plage de Paje, je trouve une case-restaurant où je commande une pizza margharita avec un verre de jus de mangue (15,000TZN).
Fin d'après-midi à Jambiani, avec un retour au petit café. Je retourne à la case du peintre pour acheter un nouveau tableau de deux girafes avant la fermeture à 18h. L'artiste me fait un prix d'ami à 10,000TZS. Dîner au restaurant de l'hôtel avec un plat de poisson différent (white snapper).

D9- 14/02. De Jambiani à Kibweni.
Lever à 6h du matin pour aller faire du jogging sur la plage et en même temps pour contempler le lever du jour sur la côte Est. J'assiste donc à un magnifique spectacle à cause de quelques nuages qui cachent le soleil à l'horizon.
Soleil-levant sur la plage
de Jambiani
De Jambiani à Kibweni
Dernier petit-déjeuner au restaurant de l'hôtel, où je bavarde un peu avec deux dames de Béziers! Et voilà, je traîne un peu avant de quitter ce bel endroit. Je règle ma note, fais mes adieux, et me revoilà aux commandes de mon Toyota 4x4, direction Paje d'abord, puis traversée de l'île en direction de l'Ouest jusqu'à Kitogani. La route est moins bonne et la circulation devient plus erratique. En reprenant la route de Stone Town, je suis bien décidé à m'arrêter à la forêt de Jozani. C'est ici que se trouve le seul parc national de l'île: Jozani-Chwaka Bay National Park. C'est ici que l'on peut observer le colobe roux de Zanzibar, une espèce endémique. Assez peu de monde au Visitor's Centre du parc (entrée 12USD). Accompagné d'un guide et d'un petit groupe de visiteurs, me
Portrait d'un Colobe roux de Zanzibar dans la forêt
revoilà parti à pied dans une autre forêt tropicale. Les efforts sont récompensés: les singes sont partout et ne sont pas du tout farouches!
Quelques singes verts omnivores se mêlent aux singes colobes au départ. Le colobe roux est uniquement herbivore et, comme l'explique le ranger, entièrement dépendant des pousses de la forêt, qui contiennent du sel contenu dans un sol formé au dessus d'un rocher corallien. Ils leur est donc impossible de vivre ailleurs que dans cette zone de l'île.
Belle rencontre!
Un peu plus loin dans la forêt, il y a aussi une ferme communautaire d'élevage de papillons, où je m'arrête aussi (Zanzibar Butterfly Centre, entrée 10,000TZS, après discussion). Intéressant, mais rien de transcendant.
Zanzibar Butterfly Centre
La partie ouest de l'île est dotée d'une végétation plus luxuriante, mais l'on traverse de nombreux villages révélant une population insulaire assez conséquente. L'état des routes est contestable, quant à la circulation automobile (en particulier, celle des taxis collectifs), elle est hasardeuse et mieux vaut donc redoubler de prudence et conduire à vitesse modérée. Toujours assez peu de panneaux indicateurs, ce qui rend les directions assez difficiles. J'en ferai les frais dans la banlieue de Zanzibar Town, une ville beaucoup plus grande qu'on pourrait l'imaginer a priori.
Ma vue du balcon de la
chambre
Il me faudra plusieurs heures pour atteindre finalement le GOLDEN TULIP HOTEL RESORT, situé en bordure de mer à Bububu, un peu au nord de Stone Town.
Chambre spacieuse [nº304]  avec balcon, face à l'océan, au 3e étage d'un bâtiment qui en comporte 5.
Après mon installation, je reprends la voiture pour explorer la côte nord-ouest en direction de la péninsule de Bumbwini. Route et circulation épouvantables! Agglomérations sans intérêt et paysage bouché par les constructions et la végétation.
Soirée tranquille à l'hôtel avec détente à la piscine, boisson rafraîchissante au bar de la terrasse du 5e et finalement repas dans la chambre (room service).
Coucher de soleil depuis l'hôtel Golden Tulip Resort
D10- 15/02. Excursion à Nungwi et le nord de l'île.
Magnifique petit-déjeuner au restaurant de l'hôtel qui offre une vue panoramique sur le détroit de Zanzibar. On voit Stone Town en arrière-plan au sud.
Panorama depuis le Golden Tulip Hotel Resort
Départ matinal pour le nord. La distance indique une cinquantaine de kilomètres. Ce n'est pas
De Bububu à Nungwi
énorme, mais vu l'état des routes, il me faudra 1h30 pour arriver tout en haut!
Quelques kilomètres au nord de Bububu, une fourche part en direction de Mahonda. La nature devient alors plus belle, surtout dans la zone de la forêt de Kichwele, où l'on passe devant de nombreuses fermes aux épices. Heureusement, la route s'améliore après Mahonda. L'arrivée sur la côte à Mkokotoni est jolie. Je fais un arrêt pour observer l'activité du bord de mer, mais je renonce à aller au marché aux poissons. Ce qui est tout de même agréable, c'est que les gens vous laissent tranquille et que l'on est souvent salué d'un "jambo" sympathique.
Sur la plage de Nungwi
Fin d'après-midi à la piscine de l'hôtel. Nouveau coucher de soleil sur le détroit et repas pris au restaurant de l'hôtel: délicieuse préparation de crevettes géantes aux épices avec purée et légumes variés.
Nungwi est un lieu hautement touristique.
Le village, très africain, est intéressant. C'est surtout le bord de mer qui reste ahurissant. Les couleurs sont absolument superbes et correspondent à l'image qu'on se fait des mers du Sud!
À vrai dire, je préfère quand même l'ambiance
Sur une piste d'une plantation
bonne enfant de Jambiani, probablement parce qu'il y a moins de touristes étrangers.
Retour par le même chemin en 80 minutes. Une pause-piscine s'impose à l'hôtel. Plus tard dans l'après-midi, je reprends la voiture pour une visite des plantations d'épices (Spice farms). Je m'arrête bien dans quelques unes, mais renonce aux visites (où visiblement l'étranger est une mine financière!) Superbe luxuriance d'une nature forestière (Kichwele National Forest). La carte indique aussi l'existence d'anciens bains perses (Persian Baths), mais il n'y a aucune indication et je n'ai pas réussi à trouver le lieu.
Coucher de soleil depuis le balcon de la chambre
D11- 16/02. Dernier jour à Zanzibar & vol de  Zanzibar [ZNZ] à Mascate [MCT].
Début de matinée passée à la relaxation et aux facilités de ce très bel hôtel qui offre une vue exceptionnelle sur l'océan. Petit-déjeuner au restaurant panoramique du 5e. Puis après avoir plié les bagages et réglé la not, départ en voiture pour Stone Town vers 10h du matin.
Comme il est un peu difficile de trouver une place de parking en ville, je retourne à l'hôtel Mizingani où le personnel me reconnaît et m'autorise à me garer au parking réservé aux clients.
L'architecture de la
vieille ville
Retrouvailles avec Stone Town et une très belle matinée passée à arpenter les vieilles rues de la ville, tout en prenant de nombreuses photos. Je profite du temps qui me reste pour faire quelques dernières petites emplettes à 'Moments', mais aussi dans une petite boutique Masaïe, au cœur de la vieille ville. Je retourne aussi au café Babou pour jouir une dernière fois de la vue. En m'y rendant, je fais une visite impromptue au Dhow Palace, un superbe hôtel de charme, sis dans un vieux palais zanzibarien, ayant conservé le mobilier d'origine.
Aux alentours de 13h, je retourne à l'hôtel Mizingani pour un déjeuner léger: salade d'avocats et thé aux épices, sur la terrasse, face à la corniche et au port.
Et voilà, à 14h, je reprends le volant pour me diriger vers l'aéroport international. Dorénavant, le chemin est devenu familier.
Un salon du Dhow Palace
L'agent de la voiture de location n'est pas au rendez-vous...Je sais que la notion de l'heure n'est pas partout la même - ici, comme en Asie du Sud-Est. Le filtre de sécurité d'accès à l'aérogare est impressionnant. J'ai le temps, mais je prends sagement la décision d'entamer les démarches. Comme il y a un kiosque de renseignements à côté, je vais expliquer mon cas: je laisse les clés du véhicule avec un papier d'identification de la voiture et le ticket du parking. Gentiment, ils acceptent! Beaucoup de confusion à ce premier filtre: armé de patience, j'attends mon tour en forçant un peu des coudes.
Masques africains
Deuxième filtre à l'entrée du bâtiment: une seule machine de sécurité marche sur les deux. Tout à coup, cela me rappelle la Guinée!... À l'intérieur, le comptoir d'Oman Air est pris d'assaut. Le comptoir de la classe affaire est vide, mais personne derrière! J'arrive à attirer l'attention d'un employé, au milieu des bagages...Nouvelle attente; je vérifie qu'on étiquette bien ma valise pour Muscate, et non pas Bangkok, ou une autre destination! ...Ah! On me donne même ma carte d'embarquement pour Bangkok après mon escale omanaise! Et même une carte d'accès au salon d'affaires!...Je passe sous silence, la confusion des 'queues' de l'immigration; me voilà donc au salon d'Ethiopia Airlines, sombre et peu accueillant. Même l'employée de la réception du salon n'a pas la même gentillesse que les autres Tanzaniens.
Il faut donc attendre patiemment. Le vol. qui arrive de Dar-es-Salam atterrit avec vingt minutes de retard.
Le B737-800 d'Oman Air sur la piste de Zanzibar
L'embarquement enfin, et le doux confort de la cabine du B737-800 d'OMAN AIR qui arrivera malgré tout à l'heure après 4h45 de vol, en grande partie de nuit.

Vol du B737-800 d'Oman Air de ZNZ à MCT
- Fin du voyage en Tanzanie -

Après l'atterrissage, les formalités se passent rapidement. Il n'y a guère de passagers à 1h du matin! Dans le hall des arrivées, l'employé se SIXT m'attends. Me revoilà donc au volant d'une SUZUKI flambant neuf, en route, au milieu de la nuit, pour l'hôtel RADISSON BLU. Cette nuit-là, je ne serai pas au lit avant 2h du matin...

D12- 17/02. Journée de visite à MASCATE, Oman.
Petit-déjeuner au Radisson
Blu de Mascate
Debout dès 7h du matin afin de pouvoir profiter pleinement de cette belle journée à Mascate. Ce n'est pas une première; je suis déjà venu ici il y a quelques années. J'ai pu négocier pour garder la chambre jusqu'à 15h.
Il fait un temps superbe avec une température de 25ºC. Le petit-déjeuner est pris sur la terrasse, face à la piscine.
L'hôtel est situé dans le quartier central d'Al-Khuwayr. Dans un premier temps, je vais aller dans la baie de Matrah, où se trouve le port naturel de la capitale sur la mer d'Oman. Promenade à pied sur cette belle corniche, bordée de maisons historiques aux balcons ouvragés.
Je reprends ensuite la voiture en direction du Vieux Mascate (Old
Fleurs et gazon au palais du sultan
Muscat
) siège des ministères et du palais du sultan (Al Alam Royal Palace), une merveille architecturale digne d'un conte des Mille et Une Nuits, version moderne. Il y a du gazon et des fleurs partout évoquant le ''Jardin d'Allah''. Le contraste des couleurs est féerique: le bleu profond de la mer, le brun de la chaîne du djebel, le blanc immaculé des bâtisses en pure style omanais, le vert du gazon et des arbres, une palette multicolore de fleurs. C'est un spectacle étonnant! Il existe ici une autre curiosité inattendue: une ancienne demeure royale, devenue la résidence consulaire française au XIXe, transformée aujourd'hui en musée franco-omanais (Oman French Museum).
Petite plage entre le Vieux Mascate et le port de Matrah 
La corniche du port de Matrah
Vers midi, je retourne au port de Matrah (Al Sultan Qaboos Port), en faisant plusieurs arrêts le long d'une très belle route côtière, dominée par un encensoir géant (incense burner) rappelant que l'une des souk (Mutrah Suq) qui demeure l'attraction touristique majeure; un véritable étalage des parfums et des épices orientaux. Le plafond de ce dédale est composé d'une magnifique charpente en bois rappelant la structure des coques des boutres omanais, avec quelques carrefours à coupoles en verre de couleurs. Peu de gens regardent au dessus de leur tête ce bel ouvrage architectural.
Plaisir des yeux
premières richesses était celle de la route maritime de l'encens, datant de la période des Pharaons
Le souk de Matrah
d'Égypte. Le marché aux poissons, autrefois traditionnel, est maintenant situé dans un bâtiment ultra moderne. C'est surtout le
Vers 14h je retourne à l'hôtel pour fermer ma valise, prendre une douche et m'apprêter à quitter le Radisson Blu.
Le reste de l'après-midi sera consacré au quartier résidentiel du bord de mer (Hay As Saruj) où se trouvent de nombreux hôtels, des restaurants et de cafés. L'imposant opéra national (The Royal Opera House Muscat) se trouve ici. Malheureusement, on ne peut pas le visiter. Au pied de la colline d'Al Qurm, il y a une zone verte protégée de mangroves abritant une réserve d'oiseaux (Al Qurm Natural Park). Je fais une halte au très beau café Starbucks qui fait face à la page et à la mer d'Oman.
Puis ce sera déjà l'heure  de songer à retourner à l'aéroport international pour rendre le véhicule et m'enregistrer pour le vol de retour de ce soir.
Le reste de la soirée sera passée dans ce très bel aéroport et dans un salon d'attente magnifique, en attendant d'embarquer à bord du B787-8 Dreamliner d'OMAN AIR.

À l'aéroport international
de Mascate
Mon siège [10K] à bord du Dreamliner

D12-13- 17-18/02. Vol de retour Mascate [MCT]-Bangkok [BKK]
Parti à l'heure, cet appareil avec assez peu de passagers, arrivera même en avance sur l'horaire prévu après seulement 4h45 de vol. Il est 6h du matin et le jour se lève sur Bangkok. Fin de voyage, mais quelle belle échappée africaine sur les traces des boutres omanais!

Vol de retour  de MCT à BKK à bord du Dreamliner d'Oman Air
- ƒin d'un superbe périple -

PHOTO ALBUM - Trip to Tanzania

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