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Sunday, April 22, 2018

CARNET DE ROUTE pour la NAMIBIE


Encore peu connue, la Namibie suscite la fascination d'une terre aux espaces sauvages, vastes et
multiples, propice au goût de l'aventure. Un paysage minéral baigné de lumière, peuplé d'une flore et d'une faune qui ont gardé une authenticité originelle.
Qu'on en juge plutôt par ces quelques records plutôt prometteurs :
-La Namibie est le 2ème pays le moins peuplé de la planète après la Mongolie.
-Le désert de Namib (d'où le pays tire son nom) est le plus vieux désert du monde.
-Le plus grand champ de lichen au monde se trouve au nord de Swakopmund, sur la côte de l'Atlantique sud.
-La 1ère mine d'uranium à ciel ouvert (le gisement de Rössing) se trouve à l'est de Swakopmund.
-Le Fish River Canyon est le second plus grand canyon du monde après le Grand Canyon du
Colorado, avec des dénivelés de 550m.
-Dans le désert du Namib, les dunes de sable rouge sont parmi les plus élevées du monde (certaines ont plus de 300m).
-Le Parc National d'Etosha est une des plus grandes réserves d'Afrique.
1721 mètres d'altitude, Windhoek– la capitale – est classée 12ème sur la liste des plus hautes capitales du monde (La Paz, en Bolivie, est à 3640m, suivie de Quito, en Équateur, à 2850m et de Thimphu, au Bhoutan, à 2648m). Si Lhasa, au Tibet, était une capitale, elle serait à la 1ère place à une élévation de 3656m. 
Par son altitude, Windhoek demeure la 4e ville haut-perchée d'Afrique, après Addis Abeba, en Éthiopie et Asmara, en Érythrée (toutes deux sont à 2355m d'altitude) ; Nairobi, au Kenya, est à 1795m.


Cette ancienne colonie allemande, passée sous mandat sud-africain, sous le nom de Sud-Ouest africain, est devenue indépendante en 1990, rebaptisée alors en Namibie. Dans la langue de l'ethnie 
Le drapeau de la Namibie
Nama, le terme 'Namid' désigne un « vaste lieu ». L'anglais est la langue officielle et l'indépendance de la nation a fait devenir le pays le 50e membre du Commonwealth britannique.
Ce grand pays d'Afrique australe est traversé par le Tropique du Capricorne. Sa façade maritime a une longueur de 1400km. Le courant froid du Benguela a créé le désert du Namib et le semi-désert du Kalahari. Le choc du courant maritime froid et la chaleur sèche du désert provoquent d'épais brouillards matinaux le long de la côte Atlantique. Avec ses 300 jours de soleil annuel, la Namibie est, comme le Chili, un des sites mondiaux privilégiés pour observer la voûte céleste. Pays de hauts-plateaux et de montagnes atteignant des sommets de
Bottle-tree / Arbre bouteille
2500m, le territoire se prolonge au nord-est par 
la Bande de Caprivi, enserrée entre l'Angola et le Botswana, jusqu'au fleuve Zambèze, et donc à proximité des chutes Victoria, en Afrique de l'Est ! Le nord de la Namibie jouit d'un climat tropical humide. Le pays possède également un certain nombre de curiosités botaniques, dont le Welwitschia mirabilis, ou encore des espèces animales originales comme les chevaux sauvages du désert, les petits éléphants du désert ou une variété de zèbres de montagnes, sans compter les autruches endémiques à cette contrée d'Afrique.
Outre l'uranium, le sol recèle aussi de l'or, de l'argent, du tungstène, du
zinc, du manganèse, du marbre, mais également du diamant et un grand nombre de pierres précieuses, dont plusieurs variétés de tourmaline.

Le photographe et le géologue qui sommeillent en moi, y trouveront leur compte. J'ai fait
Quiver-tree /arbre-carquois
dernièrement l'acquisition d'un zoom de 100/300mm pour mon 
Pentax afin de pouvoir faire des gros plans d'animaux. Mes tubes à sable sont prêts et les sachets de plastique attendent de collecter des échantillons de roches et de minéraux qui viendront enrichir ma collection. 
Ce voyage en Namibie apporte deux éléments supplémentaires aux précédents :
-Un véritable safari dans le Parc national d'Etosha. (J'avais précédemment fait un petit safari dans le Parc Kruger, en Afrique du Sud.)
-Un nouveau désert à ma liste: celui du Namid. Il s'ajoute à ceux déjà parcourus: le Sonora (Amérique du Nord), le désert de Simpson (Australie), le Dasht-e Kavir (Iran), le désert d'Arabie (Émirats, Oman), et surtout le Sahara, dont je suis un familier (Algérie, Maroc, Mauritanie, Tunisie). Il me restera à découvrir ceux du Gobi (en Mongolie) et d'Acatama (au Chili) dans de prochains voyages !
La Namibie fait donc partie des régions africaines à découvrir. Ma liste inclue des pays comme les îles du Cap Vert, la Libye, l'Éthiopie, le Kenya, le Mozambique et Madagascar.


Le périple de Windhoek à Bangkok est un long voyage. Il représente environ 17h de vol via Hamad International Airport à Doha. Heureusement, il sera effectué à bord de deux appareils silencieux et confortables : l'A380-800 de Bangkok à Doha, puis le 'Dreamliner' (B787-8) de Doha à Windhoek. Par contre, le retour sera plus long encore. Cette fois-là, le vol se fera via Johannesburg et Doha !

Le bar de la classe affaires du A380
La zone bar du 'Dreamliner'










Une nouvelle destination m'attend donc. Elle sera prochainement otée de ma liste de vœux. Le Chili et la Tanzanie/Zanzibar seront vraisemblablement mes prochains grands voyages.
Christian Sorand

Quelques liens intéressants :







Thursday, April 5, 2018

'SAPIENS' - A Brief History of Humankind by Yuval Noah Harari

This is truly a remarkable book written by Dr.Yuval Noah Harari. This is by no means a history book following a linear chronology. It offers a global vision of humankind from the beginning until today. It analyzes the history of Mankind through its main trends in an unprecedented manner propelling History to the fields of social sciences.
The author holds a Ph.D. in History from the University of Oxford and currently lectures at the
Hebrew University of Jerusalem. Needless to say that his vision of history is as accurate as can be. It is conveyed in a simple and clear language that allows anyone to grasp the mechanic wheel of Time. And this is its main value: to provide us with a clear vision of Mankind. The book consists of four sections:
  1. The Cognitive Revolution that started 70,000 years ago → FIRE
  2. The Agricultural Revolution, 12,000 years ago → FARMING
  3. The Unification of Humankind → MONEY
  4. The Scientific Revolution, 500 years ago → SCIENCE
According to the author, the History of Humankind is made of THREE Revolutions but life on our planet took a totally different turn with the upcoming combination of money and science.
This book changes completely the elusive and fragmented vision of History. His fresh approach to our timeline provides a new light on Man's fate on the planet.

In the Cognitive Revolution, the author makes a clear summary of Prehistoric Man. He never really uses the term 'prehistory', which is a positive fact. Because, in view of our latest discoveries on the Past, the word 'Prehistory' sounds a bit obsolete. It may be chronologically correct. Yet, it is philosophically questionable in terms of the History of Humankind. This darker side of our planet's life allows the reader to update more clearly his vision of a complex period that multiple anthropologic discoveries had fragmented. It then focuses on the slow emergence of Homo sapiens as the clear master of the Earth.

This book was first published in Hebrew in 2011 and reviewed in 2014. Consequently, it does not mention the latest historical trends such as the Tilted Equator or the recent discovery of a full lost town in the Sinai desert (2018). It does mention the site of Göbekli Tepe (9,500 BC) but naturally not  the Homo sapiens of Jebel Irhoud in Morocco (2017). But again, this is not the real purpose of the book, which is to understand Man's evolution through Past and Time.
Towards the end of the book, Mr. Harari reveals that "History teaches us that what seems to be just around the corner may never materialize due to unforeseen barriers." One justification he gives is that "nobody foresaw the Internet."
The book concludes that Man can never be satisfied with what he has. It ends with this question:”Is there anything more dangerous than dissatisfied and irresponsible gods who don't know what they want?

Of course, there is a follow-up in a second publication called: 'HOMO DEUS – A Brief History of Tomorrow'.

Christian Sorand