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Journal de NAMIBIE - du 24/04 au 06/05, 2018 -

C'est parti pour une nouvelle aventure, africaine, celle-ci! Il y avait un petit moment déjà que l'idée me titillait. Il fallait trouver un créneau pour joindre un petit groupe, partir à une bonne saison, être totalement disponible pour une certaine période. Il y avait eu plusieurs tentatives précédentes, mais cette fois, l'occasion est finalement arrivée!

Départ - 24/04/2018. Me voilà donc à Suvarnabhumi pour ce grand voyage vers l'Afrique australe, coté Atlantique sud, prêt pour un beau voyage dont je ramènerai des tas de photos et probablement tout plein de souvenirs impérissables.
Vol à bord de l'A380-800 de QATAR AIRWAYS de Bangkok [BKK] à Doha [DOH]. Dîner à bord,
Le bar à bord de l'A388
puis après un bref passage au bar, quelques heures de sommeil sur mon siège couchette avant l'arrivée à Doha. L'appareil a pris un peu de retard au départ de Suvarnabhumi. Il ne rattrapera pas le temps perdu, malgré un vol sans turbulence. Le transit à  Hamad International Airport [HIA] sera donc plus court que prévu. le vol d'aujourd'hui a duré 
7h.

Pont supérieur de l'A380-800
J1-25/04. Le B787-8 Dreamliner de QATAR AIRWAYS à destination de Windhoek [WDH] part à l'heure. Je prends une collation légère cette fois-ci afin de dormir plus longtemps. L'appareil vole au
L'écran pour suivre l'appareil
dessus du Golfe arabique avant d'obliquer sur Oman. Il suivra ensuite la côte de l'Afrique de l'Est jusqu'à Dar-es-Salaam, en Tanzanie. Je dors à poings fermés pendant plusieurs heures. Quand je me réveille l'appareil survole le lac Malawi, et on me sert alors le petit-déjeuner entre Lilongwe et Lusaka, en Zambie. Cette fois-ci, l'appareil arrivera à Windhoek en avance d'un demi-heure sur l'horaire prévu. Le vol aura duré un peu moins de 
9h.
Le coin bar du B787-8
Double surprise en débarquant! D'une part, il faut aller à pied jusqu'au hall d'arrivée de l'aérogare. Ensuite, on ressent tout de suite que le fond de l'air est frais, dû à l'altitude, malgré l'intense lumière
Le paysage entre l'aéroport et la ville
du soleil. Le ciel est d'un beau bleu profond, sans le moindre nuage.
Les formalités se font très vite. Les bagages sont livrés avec une surprenante diligence. À la sortie dans le hall, le chauffeur m'attend avec une pancarte pour me conduire à Windhoek. Je retire des dollars namibiens [NAD] avant d partir. L'aéroport international est assez loin de la capitale (environ 36km). Cela permet donc de voir le paysage du haut plateau, étonnamment vert en cette saison de fin d'été austral. Il ne faudra malgré tout qu'une demi-heure pour arriver à destination.

Windhoek

Le jardin de l'hôtel Steiner
L'hôtel pension Steinerest situé à deux pas du centre ville. Accueil sympathique, mais il me faudra attendre un peu pour que ma chambre (nº8) soit prête. En attendant, je m'assois dans l'agréable petit jardin de la propriété et l'on me sert un café.
La chambre est spacieuse, d'un goût simple, offrant tout le confort. La salle de bain est séparée des toilettes. Il y a un petit frigo, une bouilloire électrique, et même la télé. Après ce long voyage, je prends le temps de m'installer et de défaire ma valise puisque je serai ici pour quatre nuits.
Je pars ensuite à la découverte de Windhoek.
Selon mon habitude, je pars faire mon repérage à pied. Independence Ave., l'artère principale, n'est pas très loin de l'hôtel. La ville donne tout de suite une impression de propreté. Malgré une allure de modernité, elle conserve un caractère germanique. D'ailleurs le nom des rues est en allemand. Un certain nombre de bâtiments dâtent du temps de la colonie. On apprend vite aussi que la ville est dans une vallée entourée de collines t de montagnes dans le
Église luthérienne
lointain. Il faut sans arrêt monter et descendre, ce qui, à 1700m d'altitude, se ressent davantage dans le souffle! Malgré le soleil, le fond de l'air est assez frais (environ 27ºC). Sur l'avenue de l'Indépendance, il y quelques grands magasins, des galleries marchandes et quelques cafés. Images d'une Afrique ordonnée, civilisée, rappelant l'Afrique du Sud. En traversant le Zoo Park, on arrive à l'église luthérienne (Christuskirche), qui fait office de repère pour la ville de Windhoek. Le grand immeuble moderne à droite est l'Independence Memorial Museum, derrière se trouve l'Assemblée nationale (Tintenpalast). L'ancien fort de garnison allemand, le Alte Feste State Museum est également à proximité. Le centre-ville possède une autre curiosité dans une rue piétonne qui mène à un grand centre commercial (Post Street Mall). Il s'agit de la fontaine de météorites. Trente météorites de 600M d'années ont été découvertes en Namibie en 1838 et ont été ensuite classées monument national en 1950.

Ma journée finit à la terrasse de l'hôtel Hilton. Le Skybar au 10e étage permet d'assister au coucher de soleil derrière la chaîne de montages entourant la ville.
Coucher de soleil depuis le 'Skybar' du Hilton
J2 - 26/04. Après une nuit sereine, je me lève aux aurores. Il est 5h45; je dois prendre mon petit-déjeuner à 6h30, car on doit venir me chercher dès 7h pour une première visite dans les environs de Windhoek. Il fait encor nuit. En sortant de la chambre, je suis surpris par la fraîcheur matinale. Pas étonnant, la température est de 11ºC! ... Ce ne sera pas la première surprise de la journée.
Tout d'abord, le guide appelle pour dire qu'il sera en retard. Donc nous ne partirons qu'à 7h30 pour
Girafe de la réserve
Daan Viljoen Game Reserve. La conduite est belle et traverse un paysage de collines. La végétation est verte en cette saison. Cette grande réserve d'animaux se trouve à une quarantaine de kilomètres de la ville. Il n'y a aucun prédateur et donc les animaux vivent nombreux sur un vaste territoire. 

Une deuxième surprise arrive à l'entrée du parc. La gardienne de faction annonce qu'il n'est pas possible de faire la marche prévue de 3h aujourd'hui car c'est un jour ouvert pour la chasse! Le guide est surpris car rien n'avait été annoncé d'avance. Toutefois, on nous dit que la promenade courte d'une heure reste possible. Mieux vaut cela qu rien du tout! La chance sera quand même momentanément au rendez-vous. Une girafe solitaire est sur la route. Photo. Elle n'a pas trop l'air d'avoir peur du véhicule, et rechigne à se mettre sur le bas coté. Je descends de la voiture avec mon appareil pensant que cela la ferai partir plus vite. Elle se met sur une éminence et me laisse tranquillement la prendre. Nous nous regardons mutuellement avec
Autruche de la réserve
une grande bénévolence! Plus loin, on croisera toute une famille de phacochères et le mâle nous observera longuement. Sur le versant d'une colline lointaine, le guide pointe à un groupe de zèbres des montagnes. Une autre fois, ce sera un troupeau d'antilopes. On arrive alors au centre administratif du parc. Là, le guide apprend que même la promenade courte est impossible! Daan Viljoen est le seul parc où la chasse est autorisée de temps en temps. Le guide est désolé, mais bien entendu, ce n'est pas de sa faute. Pendant qu'il téléphone à son agence, je me promène un peu. Et oh surprise, une autruche arrive dans ma direction en se pavanant. Elle non plus, n'est aucunement effrayée et nous nous cotoyront pendant un long moment.

J'aurai, au moins eu la chance de voir quelques animaux de près. Il nous faut malheureusement retourner à Windhoek. J'essaye de voir si je peux faire autre chose aujourd'hui et si on peut essayer de reprogrammer cette marche abandonnée sur le lieu même. En reprenant la route, on croisera un springbok assis au bord de la route et plus loin tout une famille de gnous dont le mâle nous a longuement observé.
Au bureau de 'Chameleon Tours', on m'a raccroché sur une excursion d'environ 3h pour une visite de
A Katutura
Windhoek et des Townships. Parfait! 9h sonnante me revoilà donc part, en compagnie de deux jeunes allemandes cette fois. En ville, je revois ce que j'ai déjà vu hier, sauf quand méme le Tintenpalast et son beau jardin, vus de plus près. Nous partons ensuite sur les hauteurs de Windhoek. Ce sont d'abord des quartiers résidentiels, puis très vite on arrive au township de Katutura. On apprend que si Windhoek a aujourd'hui 400,000h, les 3/4 habitent à la périphérie, dans ce quartier, où il vaut mieux faire attention. Après des quarties visiblement démunis, on traverse des zones de bidonvilles construites en fer blanc. On s'arrêtera avec le guide à un marché local, résolument africain. Le guide goûtera à la viande de bœuf cuite sur un barbecue...La visite se terminera autour du Goreangap Reservoir, en particulier au joli village touristique de Penduka.
Bord du lac à Penduka

Arbre-bouteille
Retour ensuite à l'hôtel. Je me repose un moment, mais cet après-midi, j'ai prévu d'aller visitr le Jardin botanique.
Il est assez loin sur les hauteurs et je pars à pied pour la visite de cet endroit que j'avais programmé pour mon séjour à Windhoek.
L'entrée est gratuite et il suffit de se laisser guider par les pancartes et la carte donnée à l'entrée. C'est
Arbre-carquois
un lieu intéressant si on veut découvrir la plupart des espèces végétales endémiques à la Namibie. Pendant toute la visite, je serai le seul visiteur du jardin. Bin évidemment, on y trouve les deux principales espèces du pays: l'arbre carquois (quiver tree) et l'arbre bouteille (bottle tree). La visite est assez fatiguante car il faut sans cesse monter et descendre à flanc de colline. Il y a un très beau point de vue panoramique de tout un quartier de Windhoek.

Vue panoramique depuis le jardin botanique
Inutile de dire qu'après cette visite qui aura duré une heure et demie, je me suis assis à un joli café d'Independence Ave., pas très éloigné du Hilton et appelé Deli.
J3- 27/04. Journée entièrement libre à Windhoek
Mis à part une visite à pied programmée pour 9h30, ma journée est libre. Je traine un peu au petit-
Villa de quartier résidentiel
déjeuner avant de me mettre en route pour Independence Ave. La visite gratuite coomence à 9h30 au café Kramer. La guide arrive. Je suis seul et de toute manière, il n'y a rien de plus au programme que je n'ai pas encore vu. Donc j'annule la visite et invite la guide à boire au café de Namcrafts, dans la vieille brasserie allemande, maintenant transformée en centre artisanal. Je passerai ensuite une partie de la matinée à chiner. En tout cas, j'ai trouvé quelques échantillons de pierres de Namibie: tourmaline noire, citrine, aigue-marine, chrysocolle, calcédoine. 
Avant de continuer, il me faut retourner au bureau de 'Chameleon Tours' car j puis finalement retourner à la réserve animalière demain matin avant l'autre tour déjà programmé dans l'après-midi.
Un château d'Heinitzburg
Vers 13h, je déjeune d'un sandwich au café Deli d'Independence Avenue. J'ai programmé une longue marche pour l'après-midi vers certains sites que je n'ai pas encore vus. 
En dépassant le Hilton sur la colline, je me dirige vers la Heinitzburg Strasse, celle que l'on surnomme la "rue des châteaux". C'était autrefois le lieu de résidence de la haute société allemande. L'un de ces 'châteaux', le Heinitzburg (1908), est devenu un hôtel de luxe. Ensuite, je retourne à l'Independence Memorial Museum pour aller voir la vue panoramique au 4e niveau. Les habitants l'ont surnommé la machine à café géante! Il a été construit par les Nord-Coréens, comme également la Banque
La gare centrale
de Namibie voisine, ce qui a valu un certain nombre d'ennuis à la Namibie. Or quand on sait que l'une des plus importantes mines d'uranium se trouve en Namibie, on comprend pourquoi les Nord-Coréens étaient ici. Il paraît qu'aujourd'hui, ils sont partis! Le musée en lui même, ne m'intéresse guère car il appartient à la propagande militaire du pays vers son indépendance. On accède aus étages supérieurs par un ascenseur extérieur qui est une véritable serre. Pour aller sur la terrasse extérieure, il faut consommer. Ça tombe bien, j'ai soif, et l'ascenseur a achevé mon envie d'étancher ma gorge! En redescendant, je continue sur la rue Mugabe en direction du Théâtre national, puis de la Gare centrale ayant conservé sa façade de style allemand. Je retourne ensuite à l'hôtel en fin d'après-midi. Il est 16h30 et je me repose à l'ombre du jardin avec un café au lait.
Panorama de Windhoek du haut de l'Independence Memorial Museum

J4- 28/04Deux excursions dans des parcs naturels proches de Windhoek.
Journée mémorable dans la nature africaine parmi des paysages typiques et la nature sauvage de la Namibie: j'en reviens ébloui.

Daan Viljoen Game Park

De Windhoek à la Réserve aninalière
La chance a voulu que je puisse retourner dans cette réserve dont la visite a été interrompue par une partie de chasse non signalée.
Début du trek
Le voyage commence dès 7h du matin, alors que le jour se lève à peine dans la vallée de Windhoek. Nous étions deux voyageurs à participer à cette excursion, outre le chauffeur et guide namibien. L'autre personne venait de l'île de Saint-Martin aux Antilles.
En arrivant au parc, je revois la même girafe que l'autre jour. Après avoir signalé notre présence aux bureaux du parc, la visite pédestre commence. Au départ, on retrouve la même autruche solitaire de l'autre jour. Le guide explique qu'elle se sent un peu solitaire depuis qu'elle a perdu son compagnon il y a environ deux mois. La randonnée que nous commençons est longue de 6km et prend environ 3h. On marche tout d'abord dans le lit d'une rivière. Les roches sont essentiellement composées de schistes gris-noirs et surtout de quartz blanc ou brun. On voit beaucoup d'oiseaux dont certaines espèces sont endémiques à la Namibie. Un oiseau assez gros (dont je n'ai pas retenu le nom) à la particularité d'imiter le chant de tous les autres oiseaux pour pouvoir leur voler la nourriture! On
Groupe de springboks
verra plusieurs toucans de Namibie que j'ai pu photographiés. On passera sous la toile d'une araignée et on évitera d'écraser du pied les jolies chenilles rencontrées. Bien évidemment, ce seront les groupes d'animaux vivant dans la réserve qui feront l'objet de l'intérêt de cette marche: des springboks, des impalas, des élands, tout un troupeau de zèbres des montagnes, des phacochères. Dans ce paysage de collines, on ne cesse de gravir et de descendre des pentes. Cela reste malgé tout une belle expérience dans un environnement naturel protégé, sans prédateurs.
Sur le chemin du retour, la voiture ralentit pour laisser traverser tout un troupeau de springboks, qui restera sur le côté à nous regarder. Plus loin, ce sera une autre girafe, mâle celle-ci. Le mâle a une couleur plus sombre que la femelle. 
 Le paysage du parc avec une vue de Windhoek à l'arrière-plan
De retour à Windhoek vers 11h30, j'attends la seconde excursion dans les bureaux de 'Chameleon Tours'. Je déjeune légèrement d'un sandwich fromage-jambon au bar-piscine de la lodge.

Dürsternbrook Farm

Le départ se fait à 13h. Un journaliste-photographe local se joint à nous. La voiture prend la route du nord en direction d'Okahandja. Il faut faire environ 45km avant de quitter le goudron et prendre une piste d'environ 18km pour atteindre la ferme proprement dite.
La ferme de Düsternbrook
La ferme est très africaine ; c'est également une 'lodge'. D'autres personnes attendent de faire le safari. En fait, cela se présente en deux étapes. Le premier safari est consacré aux léopards (cheetahs) ; le second dure 2h et fait le tour de la réserve.
L'incursion dans l'enclos naturel réservé aux léopards est bien sûr le moment le plus spectaculaire, celui pour lequel je suis venu. Ces animaux magnifiques sont de féroces félins qui se nourrissent uniquement de viande fraîche quelle qu'elle soit ! On ressent cette force sauvage qui les caractérise, cette souplesse caractéristique du chat, et surtout cette rapidité de saisir une proie. Ils connaissent le chauffeur qui leur apporte de la viande à volonté, ce qui lui permet de descendre à terre et même de les caresser. Ils ont tous les bruits caractéristiques d'un gros chat qui ronronne de plaisir ! Cette approche est un grand moment du voyage.
Un léopard approche
Léopard dans un arbre
Un léopard
Le léopard reconnait le guide!
Un guépard
Traversée d'un cours d'eau
Le second safari est ce que l'on attend d'une incursion dans la vie sauvage de l'Afrique. Que d'animaux en liberté dans leur environnement naturel ! Les troupeaux d'antilopes de toutes sortes : springboks, oryx, élands, impalas, kudous. On verra aussi un grand troupeau de girafes, des phacochères, et même un chacal, proie à la bouche. C'est un véritable émerveillement. Le tour se termine à un lac où il y a des hippopotames, mais ce soir-là, nous n'aurons pas la chance d'en voir. Le guide parle également du python et du très redouté mamba, dont la morsure laisse moins d'une heure de vie à la victime.
Troupeau de gazelles
Groupe de girafes
Le lac aux hippopotames
Rencontre du soir
Le retour à Windhoek se fait à la tombée de la nuit.

Le désert de Namibie

J529/04. De Windhoek au désert du Namib.
Le départ se fera à 10h au lieu de 8h. L'agence nous a prévenu que le couple venant de Corée du Sud a été obligé de modifier leur arrivée et que donc nous sommes obligés de les attendre. Par conséquent,Wild Wind Safaris s'est proposé de nous surclasser au 'Moon Mountain Resort' les deux premières nuits. Et afin de pouvoir les attendre, ils nous offrent également une visite de Windhoek. Rien de neuf pour moi, puisque j'ai déjà bien visité la ville et ses environs. J'ai toutefois décidé d'aller avec le flot. Je fais donc la connaissance du premier couple : deux lusophones venant d'Angola ; le mari est portugais et son épouse est brésilienne.
En fait, nous retournerons surtout à Katatura, et plus précisément, sur les bords du lac. On fera
On the Toyota 4X4
ensuite un petit tour rapide de Windhoek, car ce sera alors l'heure d'aller chercher le jeune couple de Coréens à leur hôtel à la périphérie de Windhoek. Nous faisons tous connaissance. Le couple venant d'Angola nous quittera après la virée dans le désert du Namid, mais les jeunes mariés coréens resteront avec moi jusqu'à la fin du voyage.
À 12h30, nous voilà donc sur la route du sud traversant les hauts plateaux namibiens. La première étape sera environ une heure plus tard à la petite ville de Rehoboth pour un déjeuner dans un établissement tenu par un couple de moyens orientaux.
On the way south to the desert
En continuant sur la route, nous quittons l'asphalte pour les pistes de poussière. On verra assez pu d'animaux, hormis quelques espèces d'antilopes, un groupe de phacochères, quelques mangoustes, mais surtout quelques beaux oiseaux dont un oiseau de proie perché sur un poteau. Le passage le plus spectaculaire sera l'arrivée sur le col du Khomas Hochland. Nous nous arrêtons pour contempler le paysage qui marque la limite entre les hauts-plateaux et le désert. Cette partie de la route a été dallée. La descente se fait par des lacets en épingles à cheveux. Une steppe laisse alors lentement place au grand désert du Namid
Viewpoint on the desert/
Nouvel arrêt à Solitaire, sort d'étape du désert qui n'est pas sans rappeler l'atmosphère du film 'Bagdad Café'. Cet endroit me fascine. C'st un lieu photogénique surtout en fin de journée.
Approaching Sesriem
At Solitaire
On arrivera au Moon Mountain Lodge juste à la tombée du jour. Le coucher du soleil est moyen. Ce sera le lever de la pleine lune au dessus de la chaîne de montagnes qui sera spectaculaire. 
The mountain site of Moon Lodge.
Cette lodge de luxe est accrochée au flanc d'une colline rocailleuse, offrant une vue panoramique exceptionnelle. Mon bungalow est basique mais il comporte malgré tout des toilettes, une douche et de l'eau chaude. Du balcon, la vue est réellement magnifique.
Moon Lodge bungalows in sight
Le repas du soir est pris en commun vers 21h avec une bouteille de Pinotage sud-africain de la région du Cap.
J630/04. Le parc de Namib-Naukluft - Sossusvlei.
C'est l'une des parties les plus attendues de ce voyage. Une longue journée commence dès 5h30 du
Lever du jour à Sesriem
matin. Il faut en effet arriver dans le parc au lever du soleil. Et pour arriver à 
Sossusvlei, il faut couvrir un distance de 100km et faire la queue à l'ouverture du parc à 7h. À vrai dire, le parc national est aujourd'hui classé par l'Unesco, et est devenu un lieu hautement touristique. À l'entrée du parc , il y a déjà la queue pour attendre l'ouverture. Le jour se lève. 
Voici donc ces hautes dunes de sable rouge de Sossusvlei datant de 30M d'années dans ce plus vieux désert de la Terre, remontant à 650M d'années ! 
Soleil du matin sur le sable de la Dune nº1
Le premier arrêt se fera à la Dune nº1. David, notre guide, nous donne quelques explications sur cet environnement exceptionnel. Je prélève mon premier échantillon de sable. J'ai remarqué également
Le logis de l'araignée des sables
que les dunes étaient couvertes de traces d'animaux. David en parle et nous montre un minuscule trou dans le sable qui est celui d'un araignée vivant dans le désert et qui tisse sa toile à l'intérieur du sable. 
L'arrêt suivant est à la célèbre Dune nº45 que l'on peut gravir. Il me faudra plus d'ube demie-heure pour arriver au sommet ! 
Au pied de la Dune nº45
Ascension de la Dune nº45
Panorama sur la mer de sable.
Ensuite nous nous dirigeons vers l'extrémité du parc de Sossusvlei. On y voit les deux plus hautes dunes : Big Daddy(environ 350m) et Big Mamma, de l'autre côté de la vallée. Le clou du voyage reste à faire. Il faut à nouveau marcher dans le sable pour arriver à une cuvette entre les dunes : le cirque du Dead Vlei. Ici, l'eau a cessé d'arriver il y a des millions d'années, bloquées par les dunes de sable. Les arbres sont morts, mais en fonction de la sécheresse, ils se sont en quelque sorte momifiés. On date ces squelettes de bois d'environ 3,000 ans. Il ne faut pas les toucher car ils sont enduits d'une poussière irritante à la peau. Ce spectacle, tout à fait unique, exerce une sorte de beauté fascinante. Encore une particularité de ce pays véritablement minéral, semblant nous transporter au temps où la terre était encore dans une période de transformation primitive.
La dépression de Dead Vlei
Squelette d'arbre.
Dead Vlei: paysage suréel
En reprenant la route en direction de l'entrée du parc, notre guide attire notre attention sur des formations circulaires à flanc de dunes, appelées 'fairy circles'. En fait, ce serait l'œuvre de termites adaptées au désert qui auraient créer ce type de termitières souterraines.
Vers 13h, nous déjeunons au restaurant de Sesriem. À l'extérieur, il y a quelques exemples de ces nids
Nid géant communautère
géants où vivent en communauté une espèce d'oiseau de la région. Ensuite, ce sera la visite du 
canyon de Sesriem, situé à une quinzaine de kilomètres de l'entrée du parc. Cette dépression rocheuse créé par un cours d'eau s'étale sur environ 3km. Le reste d la soirée se passera au Moon Mountain Lodge jusqu'au coucher du soleil, suivi du lever de la pleine lune, sous la voûte étoilée du désert. 
Le canyon de Sesriem
Sesriem: lit de la rivière
Moon Mountain Lodge
J701/05. Traversée du désert du Namib d'est en ouest.
Nouveau lever matinal pour un départ à 7h30. Le couple de Portugais, nous a quitté hier soir, pour retourner en Angola. On refait un nouvel arrêt à Solitaire. Cette fois, j'ai la chance de découvrir les écureuils du désert [ground squirrels] qui font des terriers ! Ils se tiennent parfois assis sur deux pattes pour nous observer ! 
Solitaire
Alors commence un longue route à travers le désert du Namib, longue de 240km sur une piste poussiéreuse, parfois en tôle ondulée. 
Passage du Tropique du Capricorne
Il y aura d'abord le passage du Tropique du Capricorne, qui me fera penser à l'Argentine ou au désert australien. Puis ce sera une traversée spectaculaire du Gaub Pass, suivi par une nouvelle étendue de platitude désertique, avant de franchir une nouvelle barrière rocheuse : le Kuiser River Pass. Le véhicule s'arrête à une vu panoramique. Nous marchons jusqu'à une éminence pour observer la formation géologique et minérale de ce lieu lunaire, permettant d'imaginer comment la terre a pu se former au cours des âges. Ce sera ensuite une monotone platitude jusqu'à l'arrivée sur la côte atlantique, où l'on retrouvera de hautes dunes à proximité de Walvis Bay. 

Gaub Pass
Kuiser River Pass

La côte de l'Atlantique sud

Il aura fallu 5h de route pour arriver dans un lieu frais et verdoyant de la côte de l'Atlantique sud.
Le front de mer de Walvis Bay
Walvis Bay est le plus grand port de Namibie, car c'est le seul endroit où il n'y a pas de hauts-fonds. 
Revoici donc l'océan après la sécheresse du désert ! L'air frais venant du large et l'humidité marine
Le quai du port de Walvis Bay
sont comme un baume pour le corps. Walvis Bay apparaît comme une oasis avc son arrière-plan de dunes. Ville propre, moderne et basse, à la végétation luxuriante tranche sur les paysages traversés. Les jolies petites villas ont toutes un petit jardin fleuri. On arrive sur une plage à l'heure du déjeuner. L'océan est assez calme ici car une vaste baie fermée protège le port.
Quelques échoppes africaines se trouvent sur le chemin d'une promenade maritime où se trouvent cafés et restaurants. Des squelettes de baleine rappellent que cette partie de l'Atlantique Sud est peuplée de baleines, mais aussi de dauphins, d'otaries et d'oseaux tels que les flamants ou les pélicans.
Anchors Restaurant
Nous prenons place à une table ouvrant sur le port de pêche. Au menu, nous choisissons du poisson local, et surtout les célèbres huitres de la région, le tout arrosé d'un bon vin blanc sec sud-africain. Un copieux dessert accompagné d'un café termineront ce repas réellement sublime.
Ensuite, nous nous dirigeons en voiture vers un magnifique boulevard du front de mer, bordé de grandioses villas et d'une allée composée d'herbe verte et de palmiers. C'est ici que l'on peut voir tout une colonie de flamants roses. Il y a également des aigrettes et quelques échassiers.
Les flamants de la baie de Walvis Bay
Il est l'heure ensuite de poursuivre le chemin en direction de Swakopmund, 34km plus au nord. La
Les dunes de la côte Atlantique
toute longe les vagues géantes de l'Atlantique et est bordée de hautes dunes de sable, car le désert est toujours là. Cette partie de la côte ressemble toutefois à un lieu occidental de résidences de vacances.
On arrive à Swakopmund – deuxième ville importante du pays – en fin d'après-midi. Le petit hôtel Swapmund est à la lisière de la petite ville qui respire le bien-être et la propreté. C'est un endroit absolument charmant avec une jolie pelouse à l'entrée. Le lieu est moderne, propre et très agréablement décoré. À la réception, la gérante parle allemand avec un client. Je m'installe dans une chambre au 1er étage, lumineuse et superbe. Ce sera mon nid
L'hôtel Swakop
pour les deux prochaines nuits. Je déballe mes affaires, prends une douche pour rafraîchir la peau de la sécheresse du désert, et descends vite sur la pelouse, une tasse de café à la main ! Ici, il fait frais : à peine 18ºC : incroyable Namibie !
David, le guide, est au même hôtel que moi, mais pas le couple de Coréens. Un peu plus tard, David m'emmènera à un centre commercial du bord de mer pour le coucher du soleil sur l'océan et un dîner dans un grand restaurant du lieu. La température est encore descendue et j'ai presque froid, sans mon chandail ! 
Une autre belle journée, qui se termine par un excellent dîner de fruits de mer et de poisson, arrosé d'un vin blanc sud-africain. 
Sur la côte de l'Atlantique à Swakopmund
J802/05. Swakopmund et sa région.
*Matin- Ah la jolie ville de Swakopmund ! Ce sera ma matinée, faite pour moi tout seul, à arpenter
Plan du centre-ville
les rues en damier de cette communauté, presque estivale de la côte atlantique. Une ville encore plus allemande que toute autre, propre, ordonnée, faite de courbes et de lignes rehaussées de vives couleurs, aux édifices revêtu de peinture fraîche, baignant dans un environnement tropical fait de palmiers, de plantes et d'une profusion de fleurs. Un ciel bleu et pur, parfois noyé dans les brumes venues de l'océan. Contre toute attente, la température matinale est plus que fraîche. Un contraste saisissant, inattendu, mais empreint d'un baume revitalisant. De belles façades portant des noms germaniques, une église sortie tout droit d'un village d'outre-Rhin, des conducteurs qui laissent passer les piétons aux
Sculpture
passages réservés, des cafés avec terrasses, des pâtisseries, une librairie de livres d'art dans une rue piétonne : aucun doute, ce doit être un mirage ! Car, oui, le désert reprend ses droits à la lisière de la ville. Quant à l'océan, sa couleur froide et ses hautes vagues n'invitent guère à la baignade; même les éventuels surfeurs boudent la plage!
Alors, on reste en ville. On s'assoit pour un café en choisissant un Apfelstrudel, natürlich ! On entre dans une boutique de souvenirs africains, on tourne les pages d'un livre de photos sur le pays, et pui on marche de trottoirs en trottoirs avec toujours ce même étonnement d'être dans un ailleurs imaginé ! Bon sang, que j'aime cette petite ville, charmante au possible. Et voilà une matinée qui passe comme un tourbillon ! 
Façade de maison typique
Promenade pédestre
Une autre jolie façade de style allemand
Une avenue de Swakopmund
L'église
Une façade de style Art Nouveau
Sculpture devant un café
Couleurs africaines.
J'oublie presque que j'ai eu un passage voulu et obligé à la célèbre Kristall Galerie. J'y ai bien entendu visité son musée de cristaux et sa boutiques de gemmes, mais je suis également passé par la boutique pour faire l'achat de quelques échantillons dont l'unique « Pietersite », une gemme nouvelle découverte en Namibie et apparentée au quartz.
David vient me reprendre en voiture pour m'emmener dans un restaurant. Un fast-food ? Non, merci. Je choisis de retourner à ce même café de la rue principale pour déjeuner d'une salade mixte et d'un bon dessert allemand avec une tasse de café, au soleil de midi. Danke sehr, das ist gemütlich ! Auch, auf wiedersehen Swakopmund! Grüss Gott.
**Après-midi- [environ150km AR]. Retour à la chambre de l'hôtel pour un petit repos et nouveau départ vers les 15h30 pour une visite du désert nécessitant un permis d'autorisation. Ce retour dans le parc du Naukluft-Namibpermet de découvrir un site naturel particulièrement grandiose et surtout de voir des espèces botaniques uniques à cette région du désert. 
Panorama du site de 'Moon Landscape'.
-Les monts de 'Moon Landscape'. Un paysage désertique minéral et tourmenté, creusé par le lit de
Formation rocheuse
la 
rivière Swakopau cours des millénaires. Des formes proprement surnommées de lunaires, prenant des couleurs vives en cette fin d'après-midi. La formation géologique est composée de gneiss et de dolomite.
-Les plantes adaptées au désert. Le but final de cette excursion était d'arriver dans la zone protégée des Welwitschias, ces plantes millénaires, aux formes étranges, rampant presque sur le sol du désert, uniques à cette région du monde. 
Paysage du désert du Namib
On trouve également d'autres espèces comme le 'Dollar Plant' (Zygophyllum stapfii), ou encore le Salvadora Persica (utilisé comme dentifrice par les indigènes).
      WWF-Namibia
Un spécimen de Weltwischia mirabilis
Le retour à Swakopmund se fait à la tombée du jour. Juste le temps de repasser à l'hôtel avant de
Au restaurant 'The Jetty 1905'
repartir sur la côte. David m'emmène à la vieille jetée construite par les Allemands au tout début du XXe siècle. Il fait froid et l'océan est démonté ! Nous arrivons juste pour le coucher du soleil sur l'océan.Il y a là un restaurant célèbre appelé
 The Jetty 1905 . Superbe repas composé des fruits de l'océan avec un vin sec sud-africain. Bien évidemment, j'ai repris des huitres fraîches, partagées avec David, et j'ai opté pour un poisson local fort bien préparé.

Coucher de soleil à la jetée de Swakopmund
J903/05.Voyage de Swakopmund à Etosha (550km).
Une très longue journée de voyage en voiture effectuée surtout sur des routes goudronnées. Cet itinéraire aura permis d'avoir un aperçu de la variété du paysage traversé, passant de la côte au désert, à un semi-désert entrecoupé de quelques formations rocheuses, pour arriver à la savane, au nord du pays ; des ethnies rencontrées au hasard du voyage et la traversée de quelques petites agglomérations, permettant ainsi d'avoir une vue d'ensemble sur le pays.
Carte de la région traversée
Au petit matin, le véhicule traverse le désert d'ouest en est par une longue route rectiligne. On reverra, côté droit, le paysage torturé du 'Moonscape', puis on laissera sur la gauche, le chemin menant à la mine d'uranium d'Arandi, avec pour toile de fond les pics granitiques du Spitzkoppe. Après plus d'une centaine de kilomètres, on arrivra à la première agglomération d'Usako, où nous ferons un premier arrêt. Ce sera ensuite la petite ville de Karibib. En poursuivant notre chemin en direction d'Omaruru, David emprunte une piste longue de 80km, permettant un raccourci vers la jolie petite étape touristique d'Outjo. Malgré l'heure avancée de l'après-midi, c'est ici que nous ferons halte pour le déjeuner. Un joli petit restaurant moderne, accueillant les touristes de passage ver Etosha. 
À Usako
À Karibib
En traversant la rue, il y a un magasin de souvenirs, spécialisé dans les minéraux de cette région. Ce sera un passage obligatoire pour moi, et je ferai quelques menus achats d'échantillons.
Entrée du Parc National d'Etosha.
Le parc national d'Etosha, enfin, que nous atteignons un peu avant 18h – heure de la fermeture des portes d'accès à la réserve.

Le Parc National d'Etosha

Rhinocéros
Une fois sur la route du parc, la chance est avec nous, et nous rencontrons tout un groupe de girafes, puis un éléphant mâle solitaire, et bien sûr toutes sortes de gazelles et d'oiseaux. La piste est encore longue pour atteindre le camp d'Hallali vers lequel nous nous dirigeons. Okaukuejo est le centre administratif du parc et il faut faire un arrêt pour récupérer une autorisation officielle.
Il fait déjà nuit quand nous atteignons Hallali Lodge. Après
Le parc au couchant
l'installation dans une chambre sommaire, mais fort bien équipée, c'est l'heur d'aller dîner au restaurant du camp.
Après le repas, le couple de Coréens et moi, marchons en direction du point d'eau, dans l'espoir d'y rencontrer quelques animaux. Nous ne verrons que quelques chacals et un petit groupe de rhinocéros de loin.
Une autre belle nuit d'Afrique étoilée !
Le point d'eau, la nuit.

J1004/05. Journée entière à Etosha National Park.
La journée commence encore juste avant le lever du jour. Il le faut, car c'est le meilleur moment pour voir des animaux. Et Dieu sait que nous aurons la chance d'en voir à foison !
Au risque d'en oublier certains, je vais tout de même essayer d'en faire un récapitulatif. La première rencontre s'est faite avec un couple de chacals, qui nous a regardé et que nous avons suivi un moment. Notre guide commente que dès que les mâles ont trouvé un compagne, ils restent ensemble pour la vie. Tous deux ressemblaient davantage à des renards. Et puis, après avoir croisé deux 
Springboks
rhinocéros, croisé des gazelles et des oiseaux, ce fut le moment fort du jour : en passant, je crois voir un léopard. David s'arrête, fait marche arrière, et c'est bien ça : une mère léopard et ses deux petits ! Rarissime. David n'en revient pas. On va les observer un long moment, sans les déranger. La mère allaite ses petits, les regarde jouer, les laisse gambader, jette un œil dans notre direction de temps à autre, sans inquiétude, et leur apprend à monter sur la branche d'un arbre. Jolie scène ! ...La ronde animale continue: oryxspringbok, un troupeau de girafes, un autre d'autruches, tout plein d'outardes qui courent de tout côté devant le véhicule ; on reverra même un autre éléphant solitaire, des phacochères encore. Deuxième coup de chance : la rencontre avec un lion et sa lionne. Tous deux ne semblent pas non plus être dérangés par les véhicules qui se sont arrêtés sur la piste pour les observer. Me voilà donc comblé, j'aurai vu tous les animaux qu'il est possible de voir !
À l'heure du déjeuner, nous nous posons au camp d'Okaukuejo qui sera notre dernière étape du
Au camp d'Okaukuejo
voyage. Le camp est agréable et la chambre est confortable. Nous ne repartirons pas avant 16h pour tâcher de voir encore d'autres animaux jusqu'à la fin du jour.
Panorama du parc du haut de la tour d'Okaukuejo







Coucher de soleil sur la platitude du parc et de son 'pan' du haut de la tour de pierre d'Okaukuejo, permettant d'avoir un panorama à 360º.
Au dîner, comme ce sera notre dernier soir, David nous offre un 'champagne' sud-africain, compliment de Wild Wind Safaris.
La nuit venue, je vais au bassin qui sert d'abreuvoir aux animaux sauvages. On y verra assez peu d'animaux.
J11- 05/05. Voyage de retour d'Etosha à Windhoek (450km)
Nouveau lever aux aurores pour un petit-déjeuner à 6h. Il fait encore nuit noire et la température est
À Otjiwarongo
fraîche (15ºC). Nous sommes prêts dès 7h, mais il faudra attendre un petit peu. Les portes du camp ne s'ouvrent qu'au lever du soleil.
Encore un beau lever à 7h10 : le dernier en Namibie. La route de retour est longue. On croisera quelques animaux sur le chemin menant à l'entrée principale du parc. Et une autre journée radieuse commence.
On repasse par la petite ville d'Outjo. On pourrait penser que dans cette partie de l'Afrique, les agglomérations soient faites de cases, mais il n'en est rien. Ces petites villes sont propres, coquettes et même parfois plutôt modernes. Le paysage est plat, parsemé d'arbustes et de termitières géantes. On y rencontre des exploitations agricoles, et parfois on croise quelques montagnes rocheuses. Une route rectiligne à perte de vue où les véhicules sont rares. Un impression d'espaces vastes et sauvages où l'on s'attend à rencontrer des animaux.
Paysage sur la route de Windhoek
La prochaine ville est Otjiwarongo. Apparemment, c'est une localité tristement célèbre, qui a été un champs de bataille meurtrier entre les tribus locales et les Allemands. Même apparence de commune développée respirant un certain bien-être. C'est ici un croisement avec la route de Swakopmund à Windhoek, et donc la circulation s'intensifie un peu. Après un petit arrêt à une station service, nous reprenons la route en direction d'Okahandja, au nord de Windhoek.
Marché artisanal d'Okahandja
Okahandja est le centre de la tribu des Herreros. Elle possède un marché artisanalcélèbre et c'est ici que sera notre prochain arrêt. Pour moi, ce sera surtout un lieu de curiosité incitant à la photographie, mais aussi une rencontre avec l'art indigène namibien.
Okahandja est à 80km au nord de Windhoek. Une partie de la route est en travaux car ils construisent une autoroute. En effet, la circulation est beaucoup plus intense, car comme l'explique David, notre guide, Okahandja est un carrefour obligé de toutes les routes du nord du pays.
Revoici donc Windhoek, que nous traversons pour prendre le chemin de l'aéroport, distant d'environ 39km. David me dépose à l'extérieur de l'aéroport. Je le remercie pour un job bien accompli et pour toutes ses explications. C'est l'heure également de faire mes adieux à Andrew & Bee, le jeune couple de sud-coréens. Il est 13h45 et l'enregistrement pour le vol de Johannesburg est déjà ouvert.
Voyage de Retour
Ainsi commence le long voyage de retour via l'Afrique du Sud. Petit séjour rafraîchissant au salon de la classe affaire du petit aéroport de Windhoek.
*Vol de Windhoek [WDH] à Johannesburg [JNB]
Le vol de la South African Airways est à l'heure. Il faut une nouvelle fois se rendre à pied jusqu'à la
Embarquement à bord d'un A319
passerelle d'embarquement. Bel accueil et excellent service à bord de cet A319 à destination de Johannesburg [JNB]. Repas chaud avec vin sud-africain servi à bord sur un vol d'une durée de 1h40. L'appareil se pose à Tambo International Airport au coucher du soleil. Je n'ai qu'une vue partielle des faubourgs de Joburg avant de débarquer.
Tambo International Airport, Johannesburg
L'aéroport est gigantesque. On le parcourt par de longs couloirs à n'en plus finir ! Curieusement, on est obligé de passer par un filtre d'immigration qui tamponne le passeport. L'officier, une femme, est déplaisante au possible....Le parcours continue jusqu'au comptoirs des bureaux de transit des différentes compagnies aériennes. Je resterai un long moment à celui de Qatar Airways pour demander d'être surclassé en classe affaire. Ce sera fait malgré tout, mais je resterai assez peu au salon d'affaire de la South African, pourtant fort confortable et offrant d'excellentes prestations. 
Vitrine de l'aéroport de Johannesburg.
Pour atteindre la nouvelle porte d'embarquement du vol de Doha, il faut encore parcourir d'interminables couloirs. Mais il y a des boutiques, des cafés et des restaurants partout. Je ne reconnais rien de l'ancien aéroport où j'étais déjà venu en provenance de Malaisie pour mon voyage en Afrique du Sud.
**Vol de Johannesburg [JNB] à Doha [DOH]
À bord du vol de Qatar Airways.
Nouveau départ à bord d'un B777-300ER, arrivant de Durban, à destination de Doha [DOH]. Le vol est plein à craquer, même en classe affaire. C'est une période de vacances en Afrique du Sud. Mon hôtesse de service est philippine. Je fais connaissance avec mon voisin de fauteuil : un Brésilien de Sao Paulo, marié à une Malaysienne, et habitant à Kuala Lumpur. Ancien de Citibank, il a, lui-aussi, habité à Makati, et même à Doha, avant d'être à KL.
Excellent dîner servi à bord après le décollage. Comme ce long parcours se fait de nuit, je le passe à dormir. J'ai dormi à poings fermés, de telle sorte que je n'ai pas senti ce voyage. On me sert un petit déjeuner continental une hure avant l'arrivée au Qatar. L'appareil se pose au petit jour après un vol d'une durée de 8h25.
J12- 06/05. Hamad International Airport, Doha
Me voici donc de retour en milieu connu. La porte de débarquement est située à une extrémité de
À l'escale de Doha
l'aérogare et je choisis de faire le parcours à pied pour faire un peu d'exercice.
Au salon d'Al-Mourjan, je reprends un café et décide d'aller prendre une douche avant de poursuivre le voyage sur Bangkok.
***Vol de Doha [DOH] à Bangkok [BKK]
Le bar de l'A380-800
Apparemment, je suis un tant soit peu en retard pour embarquer à bord du A380-800 à destination de Bangkok. Pour une fois, il y a très peu de passagers à bord. Étrange impression, surtout en classe affaire, pratiquement vide ! 
Pendant ce vol de jour, j'irai plusieurs fois me détendre au coin bar, à l'arrière, mais je piquerai encore un autre somme après le petit-déjeuner. Je me réveillerai au dessus de la côte du Bengale. Ce vol me semblera très court. Il n'aura duré que 6h. Le plus étrange est que je suis arrivé au lever du jour à Doha et que l'appareil se pose au coucher du soleil à Bangkok ! La journée du 07 mai sera donc un jour inexistant !
Un autre beau voyage se termine.
- ƒin -
L'arrivée sur Bangkok-Survanabhumi

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