Followers

Tuesday, December 29, 2015

Return trip to Thailand

After two weeks in France between Paris and Provence, it was time to fly back to Bangkok. During the end of the year holidays, I usually treat myself to business class to have a smoother flight! On this occasion, it was my first time to fly EMIRATES [EK] from Lyon [LYS] to Bangkok [BKK] via Dubai [DXB]. So here is a report of the journey back to the 'Land of Smiles'.

From Avignon to Lyon by TGV

Avignon-TGV station
It only takes an hour to commute from Avignon to Lyon-La Part Dieu station. The train left and arrived on time. 
TGV-Lyria entering the station

Bar inside the TGV

From Lyon-La Part Dieu to Saint-Exupéry Airport

When you travel business class with EMIRATES, you are entitled to pre-book a complimentary limousine to the airport. So I was whisked off to Satolas in about twenty minutes.  Since it was way ahead of time to check in, I had plenty of time to kill off at Terminal 2 of Saint-Exupéry Airport. Lyon airport has an ominous name because Antoine de Saint-Exupéry was a native of Lyon.
Lyon St.Exupéry Airport

Inside Terminal 2

 EMIRATES flight from Lyon to Dubai

Lyon has quite a pleasant airport. After checking-in, I rested in the business lounge until departure. EMIRATES operates a daily flight to Dubai at night. The B777-300ER they fly has many original features. One of them are the windows. Instead of having the classic push blind, they provide an electric blind having two positions: one leaving the outside light in and another blocking it. Nobody was sitting beside my seat [8A]. As this is a rather short leg, they only serve dinner aboard. The business seat features are also quite unusual living up for their logo Hello tomorrow. For instance, there is a
tablet commanding all major entertainment programs. Their complimentary  toiletry pouch is quite amazing like on QATAR. But their wine list is rather limited compared to QATAR. However, they do
offer exceptional vintages. I kept on drinking a Veuve Clicquot Brut with my meal as I went for seafood. The 3-course dinner was very good but again does not match QATAR's. I chose smoked salmon with seasonal salad, a grilled trout fillet (which turned out to be salmon!) and then I took the cheese board with a fine red Bordeaux (Château Olivier 2007). With tea, they also provide a tiny box of Godiva chocolates. I thought the service was a bit too long, though. Anyway, I slept the rest of the way until we arrived at Dubai. This flight lasted 6h15.
Lyon [LYS]-Dubai [DXB] air path
EMIRATES B777






B777-300ER business class

Transit at Dubai International Airport

EMIRATES Business lounge at DXB

Terminal C
When the aircraft landed at DXB, it was still at night. Dubai has a huge airport with many different terminals. We parked way out and had to be taken away from the airplane by a business shuttle. This is not really convenient. It took a while to reach the older terminal that does not look that great compared with Hamad Intl. Airport in Doha. There was no information counter to provide any useful tips. Anyway, I found the EMIRATES Business Lounge. It was crowded and not really cosy to my taste. I refreshed with a coffee, juice, a croissant and some fresh fruits before taking a shower. The cubicle was really tiny and there were only two showers with a common wash-basin to shave! 

EMIRATES flight from Dubai to Bangkok

My seat aboard the A380-800
This flight was operated with an A380-800. My seat [23A] was great. It was in the smaller rear cabin near the bar section of the aircraft. The cabin layout is far superior to THAI. It had the same features as on the B777 from Lyon except it was a small cubicle having its own mini-bar. The blanket was also much better than the one provided on the LYS-DXB route. This time, they served Moët & Chandon brut, which is not to my taste. Again, the lunch they served took a long time. I chose smoked duck with seasonal salad, a Nonya chicken curry (excellent) with South Australia, Clare Valley, Kilikanoon Covenant Shiraz 2013. I had fresh fruits for dessert and then left for the bar to get an expresso. 
I did lie down for a couple of hours until we started our descent to Suvarnabhumi Airport as it was the end of the day in Thailand. This flight was only 5h10 long.
EMIRATES A380 business class

In-flight bar scene
DXB-BKK air route

Transfer by EMIRATES limousine in Bangkok

EMIRATES A380 nose
There were many passengers waiting even at the fast track. EMIRATES transfer desk is at Gate B in front of Exit 5. Smooth transfer back home through the BKK evening traffic.

--> Xmas trip to Paris & Arles (Google+ slide-show)

Monday, December 14, 2015

'OSIRIS', exposition de l'Institut du Monde Arabe

Cette magnifique exposition organisée par l'Institut du Monde Arabe à Paris met en scène l'un des principaux mythes du panthéon égyptien. Baptisée 'OSIRIS, Mystères engloutis d'Égypte', elle
L'IMA à Paris
dévoile des objets inédits trouvés au fond de la baie d'Aboukir, dans le delta du Nil, à proximité de la ville d'Alexandrie. Les vestiges remontés à la surface ont permis de reconstituer avec précision les rites du culte osirien et de connaître plus précisément les secrets des cérémonies consacrées aux mystères du culte d'Osiris.
Le parcours de l'exposition conduit le visiteur dans l'univers du culte osirien au travers d'un itinéraire jalonné d'explications et d'oeuvres d'art restaurées avec soin et formidablement mises en valeur. Véritable fil d'Ariane, cet itinéraire initiatique se fait autour de trois thèmes.
Le mythe et ses protagonistes.
- Les sites des découvertes éclairant le rite de la célébration des mystères d'Osiris.
- L'évolution et l'adaptation du mythe.
Le profane qui prend le temps d'en suivre la trace pas à pas, en ressort captivé. 
La réflexion et la description suivantes sont basées sur une visite de l'exposition, appuyée d'une lecture du catalogue (BeauxArts éditions) ainsi que de plusieurs autres sources citées en références.

La légende d'Osiris

«Osiris, fils de la Terre et du Ciel, fut tué par son frère Seth. Ce dernier démembra le corps d’Osiris
Osiris
en 14 morceaux avant de le jeter dans le Nil. Isis, sœur-épouse d’Osiris, grâce à ses pouvoirs divins, remembra son corps, avant de lui rendre la vie et de concevoir leurs fils : Horus. Osiris devint alors le Maître de l’Au-delà et Horus, victorieux de Seth, eût l’Égypte en héritage.
On avait connaissance grâce à la stèle, dite de Canope (238 av. J.-C.), découverte en 1881 à Kom el-Hisn que dans le grand temple d’Amon Géreb, d’une ville nommée Héracléion, étaient célébrées, comme dans la plupart des villes d’Égypte, les cérémonies des Mystères d’Osiris. Elles se terminaient, selon le texte de la stèle, par une longue procession nautique sur les canaux qui emmenait Osiris du temple d’Amon Géreb à son sanctuaire de la ville de Canope. »
"Le mythe d'Osiris, de son épouse et de leur fils recouvre tous les thèmes chers aux Égyptiens: la famille, l'amour, la mort et la résurrection, la justice... [..] Articulé autour de la triade Osiris-Isis-Horus, le mythe osirien raconte également l'histoire d'un déséquilibre". [Thibault Panis, catalogue]
Le premier élément ressortant de ce mythe est donc celui d'une triade: époux-épouse-enfant. Or ce phénomène existe déjà dans l'hindouisme dans la triade Brahmâ-Vishnou-Shiva. Il s'agit de ce fonds indo-européen étudié par Georges Dumézil. Le Christianisme fait une large place au mystère de la Trinité (Père-Fils-Saint-Esprit), étant un autre héritier des triades théologiques indo-européennes.
On sait également qu'Alexandrie fut fondée en 332 av. J.-C. par Alexandre le Grand. Or l'exposition présente des pièces provenant du site englouti au VIIIe siècle de notre ère, qui est celui d'une double cité Thônis-Héracléion, à la fois égyptienne et grecque. On constate alors une nouvelle fois l'importance des échanges culturels et religieux d'une civilisation à l'autre, jusqu'aux Romains qui avaient fini par adopter le culte d'Osiris dans leur panthéon où régnait déjà une autre triade: celle de Jupiter-Minerve-Junon.
Un texte de l'exposition montre à quel point cette continuité culturo-religieuse s'établit dans les trois cultures égyptienne, puis grecque et enfin romaine.

Osiris & Isis à l'enfant
Horus protégeant Pharaon
L'oeil d'Horus
L'histoire d'une passion
















                                                 Oeil d'Horus
Apis, taureau sacré

Thouéris, déesse de la fécondité et de la fertilité
Cette exposition égyptienne m'a rappelé un poème de Jacques Prévert que j'ai relu et analysé dans un contexte historique inhérent au mythe et aux mystères d'Osiris.

Osiris Ou La Fuite En Égypte

C'est la guerre c'est l'été
Déjà l'été encore la guerre
Et la ville isolée désolée
Sourit sourit encore
Sourit sourit quand même
De son doux regard d'été
Sourit doucement à ceux qui s'aiment
C'est la guerre c'est l'été
Un homme avec une femme
Marchent dans un musée désert
Ce musée c'est le Louvre
Cette ville c'est Paris
Et la fraicheur du monde
Est là tout endormie
Un gardien se réveille en entendant les pas
Appuie sur un bouton et retombe dans son rêve
Cependant qu'apparaît dans sa niche de pierre
La merveille de l'Égypte debout dans sa lumière
La statue d'Osiris vivante dans le bois mort
Vivante à faire mourir une nouvelle fois de plus
Toutes les idoles mortes des églises de Paris
Et les amants s'embrassent
Osiris les marie
Et puis rentre dans l'ombre
De sa vivante nuit.
Jacques Prévert

Interprétation du poème selon le mythe :
Dans cette ville de Paris, alors ravagée par la guerre, il y a un musée (et ce pourrait bien être la section égyptienne du Louvre). Le 'musée' de Prévert est à la fois surréaliste et symbolique. C'est celui des 'muses', inspiratrices de l'Art et donc de la poésie. Ce musée est également le réceptacle d'une troublante continuité entre passé et présent. Les dieux ne sont-ils pas par définition immortels ? Ainsi, ce lieu devient un refuge, entouré d'un halo de mystère, ténébreux, silencieux. C'est « un musée-désert ». Le terme 'désert' revêt lui aussi un double sens. Ce n'est pas seulement l'image abstraite de la solitude, mais aussi celle bien concrète d'un 'désert' géographique. Le titre du poème localise déjà ce désert, car « la fuite en Égypte » rappelle l'épisode biblique de la vie du Christ. Certes, ici cette 'fuite' est une échappatoire à la 'guerre'. Elle invoque une chaleur similaire à celle de 'l'été'. Une chaleur procréatrice puisque l'été porte les fruits d'une conception engendrée au printemps. Si l'Égypte est le lieu originel évoqué, c'est parce qu'il définit idéalement la source de toutes les cultures méditerranéennes. L'image du mythe d'Osiris et de ses mystères antiques plane alors dans ce musée-cocon. La chrysalide de « la statue d'Osiris vivante dans le bois mort » perpétue les contrastes ombre/lumière et mort/vivant. Le mystère osirien est évoqué par l'expression « vivante à faire mourir ». Car le mythe d'Osiris est bien celui d'une résurrection après la mort. « Les idoles mortes des églises de Paris » soulignent ainsi le lien entre un lointain passé et un présent où 'les idoles' représentent la décadence moderne ('les églises de Paris') d'un monde dévasté par la guerre puisqu'elles sont 'mortes'. Ainsi, le mythe antique d'Osiris, où la divinité apparaît « debout dans sa lumière », évoque le feu de l'Olympe venant sauver la folie des mortels.
La statue d'Osiris vivante dans le bois mort
Vivante à faire mourir une nouvelle fois de plus
Toutes les idoles mortes des églises de Paris
L'expression 'une nouvelle fois de plus' souligne la promesse du cycle du renouveau. Le poème de Prévert est donc un miroir à deux faces. Il est à la fois moderne (« cette ville c'est Paris ») et ancien (« la statue d'Osiris »). Par ailleurs, il faut garder à l'esprit que le mythe égyptien d'Osiris est également celui d'une triade : Osiris-Isis-Horus. Prévert fait donc un parallèle entre l'Égypte antique ('Osiris') et le christianisme ('la fuite en Égypte'). Le mystère chrétien de la Trinité trouve un écho dans celui du mythe osirien. Le poème met d'ailleurs en scène trois protagonistes indéfinis : un homme, une femme et un gardien. Cette triade intemporelle ressemble étrangement à celle du mythe osirien. De plus, l'ordre d'apparition fait penser à la Genèse biblique : le mythe d'Adam et Ève. Le mythe égyptien ou le mythe chrétien sont une apologie de l'Amour, de la procréation et donc d'une naissance, voire d'une renaissance universelle. Les rites funéraires du bassin méditerranéen trouvent leur origine dans l'image de la graine plantée dans la terre et renaissant au printemps. Dans ce rite, le défunt est mis en terre dans l'attente d'une résurrection. Le lien une fois établi définit alors l'espoir d'une renaissance comme dans le mythe d'Isis et d'Osiris. Alors l''homme' du poème de Prévert devient aussi un double vivant d'Osiris, alors que la 'femme' reflète l'image d'Isis. Quant au 'gardien' qui « se réveille en entendant les pas », il s'apparente à l'image du faucon, emblème d'Horus, fils d'Isis et d'Osiris. L'œil protecteur d'Horus, blessé au combat qui l'oppose à son oncle Seth, veille sur la résurrection d'Osiris, puis ultérieurement sur celui de Pharaon. Ne faut-il pas voir là l'origine du mauvais œil ? Dans son ouvrage intitulé 'Les Piliers d'Hercule' ['The Pillars of Hercules'] relatant son périple autour de la Méditerranée, Paul Theroux remarque à juste titre que le mauvais œil est une obsession omniprésente du bassin méditerranéen. Quoi qu'il en soit, le musée de Prévert devient un temple où le dieu Osiris peut 'marier' les 'amants' qui 's'embrassent'. Et à l'issue de cette cérémonie, le dieu, 'merveille de l'Égypte', s'éclipse « et puis rentre dans l'ombre / de sa vivante nuit ». Tous les mystères osiriens 'retombent' ensuite 'dans le rêve' et 'rentrent dans l'ombre'.
Voici donc comment la vision surréaliste de Prévert sublime les mystères osiriens au travers d'un cadre en apparence moderne. En visitant l'exposition organisée par l'Institut du Monde Arabe, il semblait intéressant d'en faire un parallèle avec le poème de Jacques Prévert.
Christian Sorand

Wednesday, December 9, 2015

Departure for Paris

The Christmas holiday starts today. Well, this is my chosen break as nobody else chose the date for me. This is the beauty of being free! And since I had enough mileage points on my Royal Orchid Plus  membership, I upgraded myself to business class on the non-stop THAI Airways flight to Paris aboard the A380. Sometimes, it is nice to treat yourself to a personal gift; say, a Christmas present! So, here I am waiting to board the aircraft at the Royal Silk Lounge
at Suvarnabhumi International Airport in Bangkok. This is the story of a flight from the City of Angels to the City of Lights.
Many people were queuing today at the Royal Orchid Silver counter. Anyway, it is still not much of a hassle to do the formalities. The security filter was quick and easy; the immigration passport check was not much of a hassle too. Sitting in the business lounge always makes the time smoother. Some more, it enabled me to get a little something to eat and drink before flying off. Today's fight is scheduled five minutes after midnight. This means that you get to Paris at daybreak after a full night onboard.
The THAI Airways A380-800 flew to Paris/CDG1 in 12.30 hours.
THAI Royal Orchid business class
The nice thing about flying business episodically is that you truly appreciate the frill. Champagne before take-off and then you can relax in comfort on your allocated seat. Drinks and dinner are served not long after. I opt for the seafood selection and remain on the Veuve Clicquot serving. It is a fact that THAI Airways has lost a little bit of its lustre. And if I compare the existing service with QATAR Airways, I must confess that the latter is far superior. Anyway, it still remains a pleasant experience and it is nice to be able to lie down flat on your seat with a real cushion and a thick blanket. I wake up two hours before destination with a hearty refreshing breakfast. The aircraft lands smoothly at CDG after a flight of 12:30. It is foggy and still dark with a temperature of 4ºC.
Window seat 12K
Entrée

Main course

Monday, November 30, 2015

La Résidence Royale de Suan Pakkad, Bangkok - Savez-vous planter les choux ?

   Ainsi va la vieille chanson traditionnelle ! Comment ne pas y penser quand on connaît la
Localisation
signification de
Suan Pakkad en langue thaïe ! Suan est 'un jardin' et pakkad est 'un choux'. Donc ce « jardin des choux » se trouve en plein cœur de Bangkok et fut même une ancienne résidence royale. Le site officiel indique qu'il s'agit du 'Palais de Suan Pakkad'; même chose en anglais, Suan Pakkad Palace. Or dans les deux langues, un palais désigne une vaste et somptueuse demeure royale, comme le Palais Royal de Bangkok ou celui de Buckingham à Londres; c'est aussi la demeure d'un personnage important, comme par exemple le Palais de l'Élysée à Paris. Or ce qui est ici connu comme étant le Palais de Suan Pakkad, n'est en réalité qu'une résidence royale composée d'un assemblage de plusieurs pavillons traditionnels en bois de teck.
   On peut ensuite se poser la question sur la raison du nom choisi : « le jardin
Un des pavillons
des choux ». Il est vrai que dans le périmètre de la mégapole de la « Cité des Anges », cela prête aujourd'hui à sourire. Mais autrefois, il s'agissait d'un lopin de terre où les citadins locaux allaient y planter leurs choux. Le même phénomène existe aussi en Occident, aux abords de certaines grandes villes.
   Ces précisions linguistiques étant clarifiées, il est temps à présent d'aller visiter Suan Pakkad.
  A vrai dire, il s'agit d'un autre de ces trésors cachés dont Bangkok a le secret de conserver malgré l'urbanisation ambiante. On connaît mieux la Maison de Jim Thompson par exemple. Par contre, peu de gens visitent Kamthieng House (Siam Society) à deux pas de Sukhumvit, à Asoke, ou bien M.R. Kukrit's Home, près de Sathorn, dans le quartier de Chong Nonsi. Tous ces lieux ont pour mission de préserver l'héritage architectural du pays : de magnifiques maisons thaïes construites en bois de teck. La Résidence Royale de Suan Pakkad fut autrefois la demeure du Prince Chumbhot Paribatra et de son épouse, la Princesse M.R. Pantip Paribatra. Le Prince était le petit-fils du Roi Chulalongkorn, mieux connu sous le titre de Rama V.
Le jardin de la résidence
   Le domaine se trouve à proximité de Phaya Thai sur Ayutthaya Road. Il y a donc deux possibilités pour s'y rendre en train : soit par la ligne du BTS ('Skytrain'), soit par celle du 'Airport Link'. C'est aujourd'hui un musée entouré d'un mur dissimulant le parc où se trouvent les différents pavillons. En arrivant, j'étais de toute évidence le seul visiteur. Plusieurs dames m'ont accueilli au bureau des entrées, en me demandant ma nationalité. A ma grande surprise, c'était pour me donner une brochure écrite en français, plutôt que celles en thaï ou en anglais. Avec le ticket d'entrée on vous gratifie d'un éventail thaï. La plus jeune de ces dames m'a alors accompagné jusqu'à la porte pour m'indiquer le sens de la visite. Comme elle s'est également excusée sur l'état du jardin, j'ai bien cru que j'avais fait chou blanc ! C'est vrai que ce jardin tropical est bien joli avec son plan d'eau, ses plantes, ses fleurs, ses arbres vénérables. Pourtant, ce jour-là, une équipe de techniciens était occupée à préparer le jardin s'apprêtant à une réception champêtre nocturne. Donc pas question de vérifier s'il restait encore des choux ! Je ne crois pas non plus que les ouvriers prenaient une soupe aux choux même si c'était déjà l'heure du déjeuner !
Plan de Suan Pakkad
Le Pavillon des Laques
   A l'origine, il y avait quatre pavillons au centre du jardin. Quatre autres ont été ensuite ajoutés sur un côté. Il y en a encore deux autres au fond. Du jardin. L'un d'eux est un simple abri pour la « Barge Royale » qui appartenait au père du Prince Chumbhot Paribatra pour accompagner le Roi lors des processions fluviales. Le plus beau des Pavillons est sans nul doute celui appelé le « Pavillon des Laques ». Il date du XVIIè siècle et provient d'un temple d'Ayutthaya. Le Prince en avait fait don à son épouse à l'occasion de son 50ème anniversaire. L'intérieur est entièrement décoré de peintures murales en or sur laque noire. Elles représentent soit des scènes de la vie de Bouddha, soit d'autres appartenant à l'épopée indienne du Ramayana. Un vrai trésor de la culture thaïe. Les autres pavillons exposent différentes collections : des instruments de musique traditionnels, des statues de Bouddha, des masques de danse khôn, des potteries, des bijoux, des meubles anciens. A signaler
Mur de laques
également que le Centre d'Arts de la fondation Chumbhot-Pantip, expose une très belle collection d'objets et de potteries en provenance de Ban Chiang. Le site préhistorique de
Ban Chiang se trouve au nord-est de la Thaïlande, à proximité de la ville d'Udon Thani. L'UNESCO l'a classé au Patrimoine Mondial de l'Humanité.
  En quittant les lieux, j'ai alors imaginé qu'une belle blonde parisienne, style Marie-Chantal, traversait la rue où se trouve l'hôtel Pullman-Sofitel et qu'après avoir visité la résidence royale, elle s'exprimait en ces mots à son mari :
  - « Mon cher, ce jardin, c'est fou, n'est-ce pas ? Il est d'un chou incroyable ! »
  Alors, bien candidement, j'ai pensé à ce bon Voltaire et j'ai eu l'humble conviction qu'assurément « il fallait cultiver notre jardin », avec ou sans choux, il va sans dire !
Détail d'une scène du Pavillon des Laques

→ Site officiel de Suan Pakkad (Thai & English)

Christian Sorand


Saturday, November 28, 2015

Return to 'Vietnam Town' [Baan Yuan]

Previous link : Blog page (July 2015)
Stilt houses on the river
November 18, 2015 - Last time when I visited the Samsen Road area near the Chao Phraya River, I was exploring this Catholic section of Bangkok to prepare for Huy Trang Bui's visit. Trang is a Vietnamese photographer, who lives in Paris. He is currently rounding up an album on the Vietnamese worldwide.
Wat Khon Sep Chan
Trang recently visited this area for one week as previously planned. So, I came back to this section of town to meet him and help him explore the area more thoroughly.
Previously, I had mostly explored the area between Ratchawithi Rd. & Samsen Rd. around St.Francis Xavier Church. This time, we also walked through the narrow alleys that lead to another church : the Immaculate Conception Church. The Thais have renamed it Wat Khon Sep Chan. It is considered as the oldest catholic church in Bangkok. It was originally built for the Catholic refugees, who were persecuted in Vietnam and who were granted refuge in this area known as 'Baan Yuan' (Vietnam Town). It is a very beautiful, white church built by the river. This old section has kept some of its old wooden houses. It is very quiet and has a countryside atmosphere. It is still mostly a catholic area. The people, who live here are the descendants of the historic Vietnamese community. But they have now mostly assimilated the Thai culture. Very few of them still speak Vietnamese.

Conception Church from the rear

Bell tower facing the river
Wooden house
Bird cages