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Journal de JAVA (10-22 novembre 2016 ) - La Javanaise du Train de Feu.

LA JAVANAISE DU TRAIN DE FEU

Le titre a très certainement besoin d'une explication. Il y a deux raisons pour cela : l'une, par le choix du mode de transport choisi pour parcourir l'île de Java ; la deuxième, est d'ordre linguistique. En thaï, le train se dit : rot fai, c.a.d littéralement un 'véhicule de feu'. Or, en Bahasa Indonesia, le mot pour train est Kereta Api, soit un 'wagon (kereta) de feu (api)'. Le linguiste que je suis a trouvé que c'était une bonne manière de définir un tel voyage.


JOUR 1 – 10/11/2016. De Bangkok à Bandung.
Longue journée du nord au sud, et retour dans l'hémisphère sud une nouvelle fois. A 4h du matin, au réveil, il fait encore nuit sur Bangkok. Dans le taxi dès 4h40, Bangkok n'est pas encore réveillé et surprise, il faut à peine 20mn pour arriver à Suvarnabhumi. Même le hall de l'aéroport est assez désert, ce qui est inhabituel. Enregistrement rapide au comptoir de la THAI, puis petit-déjeuner dans le salon de la Royal Orchid Lounge avant l'embarquement à 8h20.
Vol Bangkok [BKK] → Jakarta [CGK].
L'A333 de la THAI part à l'heure. Champagne avant le départ cette fois-ci. La cabine de la classe affaires n'est pas pleine. Assez bon service, mais qui n'a pas la qualité de QATAR Airways. Nouveau petit-déjeuner servis à bord. Le système de divertissement ne fonctionne pas, ce qui me vaudra les excuses du steward qui aura tout essayé pour palier au problème. Ceci mis à part, ce vol de 3h aura été plutôt agréable. Arrivée à l'heure, un peu avant midi, à Soekarno-Hatta, toujours aussi plaisant par son architecture. Un tout nouveau terminal est en cours de finition. Le modernisme de son architecture tranche sur l'originalité de l'ancien.
Navette de Soekarno-Hatta à Bandung.
Le voyage n'est pas terminé. En fait, la partie la plus fastidieuse et longue reste à faire. Une navette pour Bandung part à 13h. J'arrive quelques minutes avant le départ et prend mon billet (Rp160,000). Le minibus est confortable. Le WiFi du bord ne fonctionne pas sur mon téléphone mobile. La circulation autoroutière est hyper congestionnée. On arrive à Bandung à la tombée de la nuit vers 17h. C'est l'heure de pointe ! A 'Pasteur' (nom du quartier d'arrivée), la compagnie offre un transfert à domicile pour Rp25,000. C'est une aubaine. On part vers 17h30, mais il me faudra plus d'une heure pour arriver enfin chez Christine et Michel.
Les collines du quartier nord de Bandung.
Retrouvailles et visite d'une ravissante villa sise de plain pied sur une colline. Ce qui frappe tout d'abord, c'est la douceur de la température. A 700m d'altitude, Bandung jouit toute l'année d'un climat printanier.
Nous partons à vélomoteur, un peu plus tard, pour aller dîner dans un restaurant où le poulet rôti est particulièrement succulent.
La terrasse du jardin intérieur

Un jardin javanais



J2 – 11/11. Bandung.
Journée tranquille passée au repos et à la découverte du cadre naturel de Bandung. La matinée sera plutôt ensoleillée et l'après-midi sera pluvieux.
Promenade à pied dans la matinée pour explorer les environs boisés du quartier résidentiel où je me trouve avec ses villas de styles différents, à l'exception d'une belle maison javanaise, au toit si particulier, et qui est en cours de restauration.
La charpente du toit du Café des Arts au dessus de Bandung
Vers midi, Michel m'embarque sur sa mobylette et nous escaladons les collines environnantes en
Entrée du restaurant
direction du Café des Arts. Avant d'arriver à destination, il y a quelques beaux points de vue et une zone de pépiniéristes. Café et repas indonésien léger (
Soto Ayam) dans un cadre exceptionnel, au milieu d'œuvres d'art d'artistes locaux. Le retour se fait juste avant la pluie qui restera jusqu'au soir.
Dîner dans un magnifique restaurant de la cuisine sundanaise (Raja Rasa), en compagnie de Michel et Christine et deux amis : l'une américaine, et l'autre français. Le personnel fait un salut de bienvenue identique au waï thaï, selon la tradition javanaise.
Un coin de salle-à-manger

La salle principale de Raja Rasa

J3 – 12/11. Excursion en voiture vers Kawah Putih et Ciwidey.
Itinéraire de la journée
Départ matinal, un peu avant 6h30 pour la chaîne de montagnes situées au sud de Bandung. Christine et Michel ont loué une voiture avec chauffeur pour aller visiter le lac sulfurique de Kawah Putih. La distance n'est pas très longue, mais la lenteur de la circulation fait qu'il faut 2h de temps avant d'y arriver. Une belle journée ensoleillée se prépare.
Bandung est la 3ème agglomération du pays pour le nombre d'habitants (2.4M). Enserrée dans une
Environs de Bandung
large vallée entourée de montagnes, dont beaucoup sont des volcans, la ville jouit d'un climat quasi printanier à 768m d'altitude. [Bandung]. Comme toutes les villes indonésiennes, la circulation est disproportionnée, créant en permanence des embouteillages parfois monstres pendant le week-end, lorsque les habitants de Jakarta arrivent ici pour chercher la fraîcheur. Il faudra 1h, simplement pour quitter la zone urbaine.

Rizières à flanc de montagne
L'heure restante permettra ensuite de découvrir des paysages idylliques tandis que la route commence
Région des fraises
à grimper via
Soreang et Ciwidey. La campagne est verte et belle avec toutes les rizières ; on traverse de pittoresques villages aux toits de tuiles rouges ; de magnifiques cultures en terrasses s'accrochent au flanc de la montagne. Je retrouve la beauté de Java, où il y a pourtant très peu de touristes. Fruits et légumes se vendent au bord de la route. C'est une région de culture de fraises – comme en Thaïlande. La forêt tropicale dense recouvre les montagnes, noyées dans une symphonie de verts. Merveilleux paysages naturels et bucoliques.
Le lac sulfureux de Kawah Putih
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Le mont Patuha (2,434m) [Mount Patuha] est un volcan dont le lac sulfurique est devenu une attraction touristique locale (il n'y avait que des visiteurs indonésiens). Pour accéder en voiture à Kawah Putih [Kiawah Putih], on traverse une très belle forêt comportant notamment des fougères arborescentes. En Bahasa Kawah Putih signifie 'le lac blanc'. Il est conseillé de porter un masque afin de se protéger des vapeurs sulfureuses toxiques. Les eaux chaudes du lac sont d'un vert pâle qui varie selon la densité du sulfure. Comme le Krakatau, le volcan est de type andésite. Outre le sulfure et les scories, les échantillons prélevés montrent de l'andésite, de l'andésite basaltique et des roches pyroclastiques. Elles viendront compléter ma collection ! 
Paysage des plantations de thé.
Dans les environs du mont Patuha, on trouve des plantations de thé, ajoutant une touche nouvelle à la palette du paysage. [Malabar Tea Estate] Délicieux thé rouge vendu sur le bord de la route : je ne résiste pas à la tentation d'en rapporter un paquet.
Le chauffeur propose de nous emmener voir un lac un peu plus loin. Arrivé au poste d'entrée, le prix est déterminé selon qu'il s'agisse d'un jour de semaine ou de week-end ; mais aussi, en fonction de la tête des visiteurs : Rp.18,000 (1.25, pour les locaux) / 185,000 (12.75, pour les étrangers). Les Indonésiens pratiquent toujours la politique du double tarif. D'un commun accord, nous décidons de renoncer à la visite pour des raisons d'éthique à valeur discriminatoire. Dix fois le prix de base ! Comment peut-on prétendre attirer les touristes étrangers dans ces conditions ?
Le retour se fera en faisant d'abord une halte dans un agréable petit café donnant sur une vallée, dans
Café de montagne
la région des fraises. La route sera longue ensuite à cause de la densité du trafic routier : il nous faudra 4h pour revenir, soit deux fois plus de temps ! Pluie, pendant le reste de la journée (comme chaque jour depuis mon arrivée).
J4 – 13/11. Bandung.
Dans le patio de C & M
Lever de bonne heure encore une fois. Christine et Michel veulent m'emmener prendre le petit-déjeuner à l'hôtel Intercontinental. Il est sur les hauteurs et il faut traverser Bandung. Comme nous y allons en vélomoteurs, mieux vaut essayer d'éviter la circulation habituelle. Nous partons donc vers 6h30 du matin et il faudra à peu près ½ heure pour arriver à destination. Cela me donne l'occasion de voir d'autres aspects de Bandung. Cette ville, appelée jadis 'le Paris de Java', a très certainement perdu de son aura. Depuis la terrasse de l'Intercontinental, on a une vue imprenable sur la ville et son cirque de montagnes. La brume matinale se lève lentement pour laisser place au soleil. Superbe petit-déjeuner qui nous laisse le loisir de discuter et de s'attarder autour d'une table.
Vue panoramique depuis la terrasse de l'hôtel Intercontinental.
Le retour sera plus long. La circulation est devenue l'enfer habituel et même en vélomoteur il nous faudra plus d'une heure pour Michel et moi pour revenir à la maison...Entre temps, nous avons perdu Christine, mais elle a réussi à trouver un chemin plus rapide et était déjà de retour !
Pluie du soir.
Le reste de la journée se passera en doux farniente à la maison. De toute manière, il s'est mis à pleuvoir et je dois prendre le train pour Solo dans la soirée.
Le taxi passe me prendre à 16h. La pluie et la circulation font que je ne serai pas à la gare avant 17h. Mon train part à 19h. La gare est bondée ; pas de siège vacant pour m'asseoir ; je retrouve la trépidation des pays en voie de développement....
Train Bandung → Surakarta [Solo] – 'Lodaya Malam' (train express de nuit).
Le siège de la classe Eksklusif (1ère) est un peu dur, mais inclinable. Il y a déjà un coussin et ils passent ensuite distribuer des couvertures car le wagon est climatisé. Nous partons avec ½ h de retard. Une hôtesse passera un peu plus tard pour vendre des boites-repas. Ce sera ensuite au tour du contrôleur. J'ai également remarqué que des militaires armés sont à bord du train pour assurer la sécurité. Le voyage est un peu long, mais j'ai tout de même réussi à dormir. Il faut 9h de voyage pour arriver à destination : partis à 19h30, le train entre en gare de Solo à 4h30 du matin. Il fait encore nuit.

J5 – 14/11. SOLO [Surakarta].
Agus, un ami javanais que je connais depuis très longtemps, m'attend à la sortie de la gare à cette
Petit-déjeuner à l'hôtel
heure matinale indue... Il m'emmène sur sa mobylette (avec les bagages) à l'hôtel. Les rues de la ville sont désertes. A l'arrivée à l'hôtel
IBIS-STYLES de Solo, la réception essaye de me trouver une chambre pour 7h du matin ! Petit-déjeuner avec Agus en attendant. Comme convenu, j'ai une chambre au 7ème avec vue sur la ville. Parfait, j'ai le temps de me rafraîchir un peu avant de partir à la découverte de la ville...à mobylette !
Et voilà, c'est parti. Je découvre Surakarta depuis le siège arrière de la mob. Il fait beau ; plus chaud qu'à Bandung bien sûr, à cause de l'altitude. Larges avenues ombragées avec tout plein de Becak (cyclo-pousse). On va directement
Au Kraton Surakarta
au
 Kraton Surakarta, le plus ancien des deux palais royaux. Murs d'enceintes blancs tout autour de la ville royale, mais un joli mélange de bleu et de blanc pour les édifices royaux du palais. Pas de touristes, nul part ! Ici, pas de double prix pour la visite (Rp.15,000/€1.00). La famille du Raja habite encore le palais, mais on a accès à deux cours intérieures, dont la première est devenue un musée. La tour royale octogonale est l'endroit où seul le sultan pouvait accéder pour se retirer afin de prier ou de penser. La cour est ombragée de grands banians ; le carrelage des salles royales est en marbre d'Italie, comme les statues blanches des balustrades. Je pense que demain, je reviendrai à pied dans l'enceinte de la ville royale pour en explorer l'atmosphère. La seconde visite sera pour Pasar Gede, le marché central (Pasar, veut dire 'marché' en Bahasa, mais gede est un mot javanais pour 'grand', qui se dit besar, en Bahasa).
Scène de marché
L'intérieur du marché est propre, ordonné en sections pour les fruits, les légumes, le poisson, la viande ou les épices. Un très beau temple chinois se trouve à coté. Une imposante
Mairie moderne, de style javanais est également à proximité du marché. Tout à coté, on trouve aussi le vieil édifice colonial d'une banque. C'est déjà l'heure du déjeuner et Agus m'emmène dans un petit restaurant javanais typique : Warung Baru (Warung, est un simple petit endroit pour manger ; baru, veut dire 'nouveau'). J'ai commandé un riz frit aux légumes et aux herbes avec un œuf sur le plat (Nasi goreng telor) avec un smoothie concocté de bananes (Pisang) et de noix de coco (Kelapa). Les deux déjeuners coûtent Rp.45,000/
€3.12.
C'est ensuite l'heure de me reposer un peu dans la chambre d'hôtel, avant de ressortir.
La place du marché de Pasar Gede.
En milieu d'après-midi, je décide d'aller à pied au marché aux puces [Pasar Triwindu]. Beaucoup de jolies choses, mais je n'achète rien aujourd'hui car je sais que les prix sont gonflés pour les touristes (mais je suis le seul dans les parages!). Comme peu d'étrangers parlent le Bahasa, j'entends un marchand qui vient annoncer aux autres qu'il y avait un Bule, autrement dit « un européen blanc » ! Mon objectif est avant tout de voir ce qu'il y avait et surtout de me faire une idée sur les prix. Je reviendrai demain pour marchander. Comme je n'ai pas trouvé de café pour m'asseoir, je retourne à l'hôtel prendre un cappuccino au bar. Dans la soirée, Agus revient me prendre et nous allons dîner dans une rue réservée aux Warung. Le lieu est pratiquement désert, mais il y a un musicien-chanteur animant un peu la nuit. Et oui, ce n'est plus la Thaïlande...
Devant le marché des antiquaires.
Masques indonésiens.
J6 – 15/11. SOLO (2ème jour).
Une autre belle journée, riche en visite de toutes sortes, faites essentiellement à pied, caméra au poing.
Pura Mangkunegaran

Petit-déjeuner à 7h du matin et départ à pied pour le deuxième palais à 9h. Pura Mangkunegaran (1757) appartient à une autre famille royale, d'origine plus récente. Prix de l'entrée : Rp.20,000/€1.40. On est obligé de prendre une visite guidée personnelle (pour Rp.50,000/€3.50). Ce
Une porte du palais
palais, toujours habité, est très bien tenu, et est de style plus européen, malgré une architecture traditionnelle. Mon guide, une jeune-femme habillée en musulmane, parle un peu le français, mais après avoir vu que je parlais indonésien, elle a préféré continuer la visite en Bahasa ! Ce qui s'est très bien passé. J'ai tout de même parfois eu besoin d'une petite explication supplémentaire quand certains mots m'échappaient. J'ai été absolument ravi de cette visite, qui a pris plus d'une heure. Ensuite, je suis retourné au marché des antiquaires (
Pasar Triwindu) où j'ai pu faire deux petits achats pour des cadeaux. Puis, je suis revenu à l'hôtel un moment après avoir fait quelques achats de batik à la boutique de Danar Hadi [House of Danar Hadi]. Comme il était déjà 11h30, je n'ai pas pu visiter le musée et je me suis mis en quête de trouver un café avant de passer à la chambre. Un peu plus tard, je suis donc reparti à pied, cherchant cette fois un coin où manger. Le restaurant où je suis entré avait un menu assez limité. J'ai fait une 1ère erreur de langue. Je voulais un nasi goreng ayam (un riz frit au poulet) mais j'ai demandé ce qu'il y avait sur la carte : nasi ayam goreng (et cette fois, j'ai eu un morceau – assez maigre – de poulet rôti avec du riz blanc!). Je n'ai pas
Entrée d'une maison
touché à la salade recouverte d'une mayonnaise au jaune douteux. Quant au jus d'orange naturel, il avait tout juste le goût d'orange avec une consistance proche de l'eau. En demandant l'addition, on m'apporte une facture de Rp.64,000/€4.45, sans mention des deux articles. Je redemande donc la carte et fait remarquer que le plat : Rp.30,000 + la boisson : Rp.14,000, faisait un total de Rp.44,000 ! La serveuse a vite compris que je n'allais pas me faire avoir et elle a repris l'addition et a fait mine de recalculer le prix avec la caisse enregistreuse ! Je sais que ce n'est pas pour le prix, mais j'ai horreur de me faire avoir. Résultat, je n'ai pas même laissé de pourboire, alors que je m'apprêtais à le faire...


La promenade continue malgré tout en direction du quartier du Kraton Surakarta que j'avais décidé de retourner explorer. Pour ce faire, je traverse un grand marché qui couvre l'espace carré de l'alun-alun. A Java, l'alun-alun joue le même rôle que le common anglais : un grand espace vert au centre d'une ville ou d'un village. Les becak (cyclo-pousse) me hèlent et je fais mine de ne pas comprendre. Me revoici à l'entrée du Kraton, mais cette fois c'est pour explorer les allées transversales du quartier. Et
Mur de l'enceinte royale
bien sûr, je trouve cela fort joli et très intéressant. Je prends en photo une image forte : sur un mur, il y a une statue hindoue avec une inscription du Ramayana en anglais, et au même moment, deux jeunes écolières musulmanes passent. L'autre mur a des statues bouddhistes. Toute l'histoire de Java est au rendez-vous. Après une longue marche à regarder vivre les gens, je m'assois à un autre café en commandant une glace pour me rafraîchir et un café au lait. Une fois encore j'ai du mal à ne pas avoir du lait concentré sucré à la place du lait ! Et pourtant, je m'explique en indonésien !
Je reprends la route, cette fois en direction du musée du Batik (Danar Hadi Antiques Batik Museum). L'entrée est de Rp.35,000/€2.40. On est obligé de signer le livre des invités à l'entrée et à utiliser un guide. Je n'aurais jamais imaginé que ce musée était aussi grand et aussi intéressant. Je sympathise avec mon guide qui parle bien anglais. L'histoire et la variété du batik s'avèrent être passionnantes. La tradition du batik remonte au XIIe siècle et est vraisemblablement un legs du passé hindou. Et si la tradition du batik existe aussi en Afrique, c'est
Boutique de Batik
probablement du aux échanges commerciaux maritimes avec la côte est africaine depuis le sous-continent indien. Le batik traditionnel contient trois couleurs naturelles : marron, blanc et bleu, une représentation de la trilogie hindoue. Les couleurs ont évolué avec le temps et l'apport du synthétique. Les deux influences externes sont venues avec les Hollandais et les Chinois, surtout en fonction du dessin. Ce musée est réputé, étant l'œuvre d'une seule famille.

Un magasin de batik à Solo.
Réception du Novotel-Solo
Après la visite du musée du batik, je marche sur l'allée qui mène à l'entrée de Taman Sriwedari avant de retourner à l'hôtel où je décide de dîner.
J7 – 16/11. YOGYAKARTA.
Agus vient me dire au revoir au petit-déjeuner vers 7h du matin. Il propose de m'emmener à la gare. Je remonte donc à la chambre pour prendre mes effets et redescends à la réception avant de quitter l'hôtel aux environs de 8h.
La gare de Solo est d'une propreté inouïe. J'ai acheté mon billet pour le prochain départ à 9h25 (Rp.8,000/€0.55). C'est un train régional avec seulement une classe économique. Pas trop cher ce petit voyage !

Train Surakarta → Yogyakarta (1h15 de trajet). 
Ligne Solo-Jogja
Au départ, il n'y avait pas beaucoup de passagers, mais petit à petit le wagon est devenu bondé et certains doivent donc faire le voyage debout. Il fait beau et la campagne est belle. Le voyage jusqu'à Jogja n'est pas trop long heureusement. Quatre stations plus tard, me voici de retour à Jogjakarta (la dernière fois, c'était en 2010).
Arrivée du train en gare de Solo
Compartiment
'Jogja' – C'est ici le cœur culturel de Java. Plus de 600,000ha dans une plaine dominée par le Merapi, un volcan aux éruptions fréquentes et souvent dévastatrices. L'hôtel IBIS-Styles n'est pas très loin (8mn à pied). La réception m'annonce que la chambre ne sera prête qu'à 13h. Avec un peu de chance, avant peut-être. J'en profite pour sortir et aller déjeuner. A mon retour, ma chambre est prête. Pour compenser l'attente, ils m'ont mis dans une très grande chambre de coin, au 3ème.
Bassin de Taman Sari
Je pars très vite à pied en direction du kraton ( le palais du sultan). Je ne vais pas le revisiter. Comme à Solo, je veux explorer les ruelles de l'enceinte royale, enfermant toute une ville. Une fois de plus, le pittoresque me ravit. Culture et architecture javanaises. Je vais retourner à Taman Sari (« le beau jardin »). C'était le jardin du sultan, composé de bassins pour la baignade et d'endroits secrets dont la construction avait été confiée à un architecte portugais. Je m'attarde ensuite autour des cages à oiseaux suspendues pour la vente dans quelques petits magasins. J'ai découvert un petit café bien agréable où je me pose un moment pour me rafraîchir de la chaleur ambiante. Retour à pied vers l'hôtel via Maloboro Road, la principale artère commerciale de Jogja.
Bird cages for sale
Wayang Kulit (personnages en peau du théâtre d'ombres)
C'est l'heure du soleil couchant. J'ai découvert qu'il y avait une terrasse et un bar près de la piscine, sur le toit. C'est le lieu idéal pour assister à un beau coucher de soleil. Dîner ensuite au restaurant de l'hôtel avant de ressortir vers le soir sur Maloboro Road.
Coucher de soleil depuis la terrasse de l'IBIs-Styles de Jogja.
J8 – 17/11. Excursion à PRAMBANAN et au MERAPI.
J'ai bien cru que je pourrais pas y aller. J'avais donc prévu un plan B. Voici l'histoire.
Hier, j'avais négocié une excursion avec l'agence de voyage située dans le hall de l'hôtel. Ils
Plan du site de Prambanan
proposaient une journée pour Rp.550,000/
€38. J'ai préféré négocier une demie journée pour Rp.400,000/€28 pour 5 ou 6h avec chauffeur et voiture. Puis, au moment de donner mon accord, je me suis aperçu qu'il fallait payer les parkings et surtout l'entrée de Prambanan fixée à USD18 pour les étrangers. Les Indonésiens payent 30% de cette somme, soit 3 fois moins ! Une fois de plus, ce principe me déplaît et j'ai donc renoncer à faire cette excursion, d'autant plus que je suis déjà allé à Prambanan et au pied du Mérapi. J'ai expliqué à l'agent de voyage que ce n'était pas une bonne pratique pour attirer le tourisme. Je ne pense pas que les 'Routards' soient en mesure d'aller à Borobodur (USD20) et Prambanan (USD18) au cours d'un périple. Or, ce matin, après le petit-déjeuner, de retour dans la chambre, le téléphone sonne. L'agence est au bout du fil et me fait une nouvelle proposition... Ils sont en mesure de me proposer l'entrée de Prambanan pour €9 ! Histoire de faire durer le suspens, je réponds que je vais y réfléchir et que je descendrai donner ma réponse. Bon, il semble bien une nouvelle fois, quelque part, qu'on essaye de plumer le touriste. Je crois avoir eu l'explication un peu plus tard. A l'entrée de Prambanan, les tarifs 'spéciaux' pour les touristes étaient les suivants : soit Rp.250,000/€18 pour un visiteur indépendant, soit Rp.125,000/€9 par l'intermédiaire d'une agence de voyages ! … Donc, ils essayaient d'empocher la différence sur mon dos ! Bien entendu, ils se sont bien gardés de me le dire et m'ont simplement dit qu'il s'agissait d'une subvention spéciale. 
Bref, je suis donc parti illico aux environs de 10h30, acec un retour vers 15h30.


-Cindi Prambanan. Situé à 17km, au nord de Jogja, il s'agit du plus grand temple hindou d'Indonésie
Un des 3 temples
(10e siècle). La beauté du site et l'extraordinaire état de conservation en font un trésor inestimable, classé par l'UNESCO depuis 1991. Plusieurs autres vestiges se trouvent à proximité. L'ensemble est préservé dans un grand parc. Je ne me souvenais pas que c'était aussi intéressant et aussi bien préservé. La raison est que je suis venu ici avec mes parents quand j'habitais en Indonésie avant que ce soit devenu un site du patrimoine mondial. Cet ensemble fait figure d'un mandala géant. Les temples se trouvent à l'intérieur de deux carrés concentriques. Les trois grands temples, d'une hauteur de 47m, sont dédiés à la trilogie indienne : Brahma (le Créateur), Vishnu (le Préserveur), et Shiva (le Destructeur). Les trois petits temples qui leur font face sont dédiés à leurs animaux favoris Nandi, Garuda et Hamsa.
-Cindi Sewu . Cet ensemble bouddhiste est antérieur à Prambanan (8e siècle).
Le temple bouddhiste de Sewu
En fait, il s'agit du 2ème plus grand temple bouddhiste d'Indonésie après Borobodur.
Ces deux sites représentent les deux anciens royaumes javanais d'autrefois. Ils révèlent également à quel point le sous-continent indien a contribué à l'histoire du pays, mais ils dévoilent aussi le lien architectural étroit entre les deux religions.
Entrée du temple de Sewu

-Gunning Merapi (2,930m). Son nom signifie « la montagne de feu ». C'est l'un des volcans les plus actifs de l'archipel. Il est situé à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Jogjakarta. La richesse du sol de la région en fait une zone densément peuplée. Beaux
Cratère du Merapi
paysages de rizières en terrasses.
La voiture m'a mené aussi loin que possible. Il aurait fallu prendre ensuite une jeep pour poursuivre une visite plus proche du volcan. Le temps me manquait. J'ai donc fait quelques kilomètres à pied. J'ai eu la chance de voir le cratère se dégager de sa couronne de nuages pendant un petit moment.
Après un retour en ville vers 15h30, je suis d'abord allé prendre un café sur Marloboro Road, puis suis retourné à l'hôtel, avant d'aller prendre une bière sur la terrasse au moment du coucher de soleil. Ce n'était pas aussi spectaculaire qu'hier à cause d'un ciel très nuageux.
Dîner dans un restaurant de caractère ('Batik bistro') dans le quartier de la gare, proche de Marloboro Road.
Dîner indonésien au Batik Bistro

J9 – 18/11. Voyage de retour à Bandung.
Train Yokyakarta → BandungLodaya Pagi (train express).
De Jogja à Bandung
Après le 'Lodaya' du soir (malam), voici maintenant le 'Lodaya' du matin (pagi).
Le train arrivant de Solo entre en gare une quinzaine de minutes après l’heure prévue. Un long voyage commence. Les plaines côtières sont couvertes de rizières. Pays d’eau à la végétation d’une luxuriance inouïe grace à son terrain volcanique. Vers 10h du matin, je commande unteh kosong, un thé sans sucre, tantôt lisant, tantôt regardant le paysage ensoleillé. Les heures qui passent ponctuent le voyage. A midi,l’hôtesse et deux employés passent pour proposer des boites-repas. Je choisis un nasi goreng (riz frit) plutôt insipide, mais qu’importe pourvu que l’estomac soit plein pour jouir du paysage qui défile au rythme du rail. Mon voisin, un indonésien d’un certain age, s’est présenté en me donnant une poignée de main. Le wagon était assez vide au départ de Yogyakarta. Il se remplit après quelques stations. Et lorsque le ‘Lodaya’ commence à gravir la chaine de montagnes, c’est l’apothéose: rizières en terrasses, profondes vallées dominées par les cônes volcaniques. Si la vitre du compartiment était plus propre et dépourvue de filtre, j’aurais pu prendre quelques photos…L’express entre en gare de Bandung à 16h05, seulement avec cinq minutes de retard. Un voyage de 7h40 à travers la moitié de l’île de Java.
Compartiment 1ère
En gare de Jogjakarta
Rizières de plaine
A la gare, il faut jouer un peu des coudes pour arriver à trouver un taxi, du moins un ayant un compteur. Circulation habituelle de Bandung la fraîche, sous son ciel de plomb; il faudra une heure avant d’arriver chex Christine et Michel.
Soirée au restaurant ‘Volcano’, connu pour l’excellence de son poulet rôti et de sa bière Bintang ultra fraîche. 
J10 – 19/11. BOGOR.
De Bandung à Bogor
-De Bandung à Bogor par la route. Départ vers 6h30, mais arrêt sur la route de Jakarta pour prendre un café. Pour aller à Bogor, une soixantaine de kilomètres au sud de la capitale, on traverse les faubourgs embouteillés de Jakarta. Arrivée vers 10h du matin.
-Bogor. J’ai d’abord cru que c’était une petite ville résidentielle, permettant aux Hollandais d’échapper à la chaleur de Jakarta. Par la suite, j’ai appris que la ville avait dépassé le 1M d’habitants! Il pleut tellement à Bogor, qu’on l’a surnommée la “ville de la pluie” (Kota Hujan). Le Mont Salak, un volcan de 2,211m, domine le paysage. Toutefois, Bogor est surtout connu pour son jardin botanique et son palais d’été présidentiel (Istana Bogor).
-Jardins botaniques de Bogor (Kebun Raya Bogor) [Bogor Botanical Gardens].  Ce sont les plus anciens jardins du sud-est asiatique, créés en 1817. On vient du monde entier pour étudier les différentes espèces conservées. Il est intéressant de noter qu’après une brève période de colonisation britannique, Sir Stamford Raffles fut nommé gouverneur. C’est à Bogor que son épouse est morte et est toujours enterrée dans le jardin.
Vue sur le café des jardins
Essences tropicales
En arrivant, nous nous sommes reposés au splendide café dominant le jardin avant de faire une longue promenade à pied dans les jardins, si vastes, qu’il est pratiquement impossible de tout faire en marchant. En début d’après-midi, c’était l’heure d’aller à l’hôtel IBIS-Styles de Bogor. Superbe bâtiment à la décoration contemporaine soignée. De la baie vitrée de ma chambre au 7ème, on a vue sur la ville, la campagne et le volcan. Vers 16h, nous ressortons en direction d’un restaurant (Gumati) recommandé par ‘Lonely Planet’. Très belle vue sur la vallée, les toits en tuiles rouges, les méandres de la rivière et la silhouette du Gunung Salak que l’on devine au travers des nuages.
Terrasse du restaurant Gumati 
Chambre de l'IBIS-Styles





J11 – 20/11. Dernier tronçon en train de Bogor —> Jakarta.
Vue de la chambre de l'hôtel IBIs-Styles Bogor sur le Mont Salak à 6h du matin.
En ouvrant le rideau de la baie vitrée, je découvre la beauté du paysage tandis que le soleil se lève lentement. Cette fois-ci, on peut voir le volcan dans sa totalité.
A 8h, je retrouve Michel & Christine au petit déjeuner, mais il y a tellement de monde, qu'il faudra attendre de trouver une table.

De Bogor à Jakarta
A 9h30, nous quittons l'hôtel, à regret en ce qui me concerne. Le chauffeur m'emmène vers la gare de Bogor. Là, une surprise m'attend. Une foule incroyable attends de pouvoir acheter un billet pour voyager...Quelques minutes plus tard, un agent de la compagnie arrive, accompagné d'un vigile. Il me propose de me faire avoir un titre de transport si j'achète une carte rechargeable. Le coût d'un aller simple de Bogor à Jakarta est de Rp.20,000/€1.40. Le prix de la carte avec crédit restant est de Rp.50,000/€3.50 ! Parfait, pas d'hésitation, j'ai une carte quelques minutes plus tard. J'ai juste le temps de dire au revoir à Christine et Michel et je vais en direction du quai. Un train est sur le point de partir. Je monte, et il n'y a plus aucune place assise. En fait, il s'agit d'un train de banlieue car Bogor fait déjà parti de la ceinture de la capitale. Je ferai donc le voyage debout jusqu'à Jakarta ! Il y a un plan des stations du réseau à bord. A l'aide d'une carte de Jakarta, je repère la station la plus proche de mon hôtel, proche de Monas. Au fur et à mesure des arrêts, des passagers montent à bord. Il ne me faudra qu'une heure pour arriver à la station repérée. Le reste du chemin se fera à pied.
A la gare de Bogor

A bord d'un wagon
Liste des interdictions

JAKARTA. Mégapole de plus de 10M d'habitants, Jakarta n'est pas une belle ville. Son infrastructure n'a pas suivi et il n'y a toujours pas de métro bien qu'il semble qu'ils soient en train d'en construire un. Il y a bien un couloir réservé aux bus. Aux heures de pointes, il n'est pas vraiment respecté, ni par les vélomoteurs, ni même par les voitures. La circulation – comme à Bandung – se fait pare-choc contre pare-choc, surtout aux heures de pointes. Marcher n'est pas mieux non plus. Sur les trottoirs, il faut faire attention aux dalles mal ajustées menaçant de se briser, voire aux trous béants, ou aux encombrements de détritus. Traverser une rue, même aux passages pour piétons est périlleux : on ralentit certes, mais on ne s'arrête pas pour laisser passer ! La pollution fait le reste...
L'éléphant du musée
L'hôtel Mercure Jakarta-Sabang, est à deux pas de Monas (Monumen Nasional), une sorte d'obélisque de 132m, surmonté d'une flamme, au milieu d'un grand espace vert (et je n'en ai pas vu beaucoup ici). L'avenue Thamrin, la grande artère de la capitale, n'est pas loin non plus. Le temps est nuageux, Il pleuvra plus tard. Mon objectif est de visiter le  Musée National (Museum Nasional). Comme ce n'est pas loin, je peux y aller à pied. Je n'y avais jamais été auparavant. Bil y a beaucoup de vestiges de la période hindoue et bouddhiste. Une section évoque la préhistoire des îles de la Sonde. Une autre fait l'inventaire de l'habitat indonésien ; une autre encore est réservée à l'ethnographie des cultures et des peuples, incluant le gamelan, le keris, le wayang kulit (théâtre d'ombres), et également les meubles du pays. Dans la nouvelle aile du musée, j'ai trouvé l'exposition des textiles particulièrement bien faite, allant du batik à l'ikat. Le café du musée servait un bon chocolat chaud, idéal pour attendre la fin d'une pluie tropicale diluvienne. 
Hindouisme
Bouddhisme
L'habitat traditionnel.

Le batik moderne
Plus tard, j'ai remonté l'avenue Thamrin jusqu'au centre commercial de Plaza Indonesia, dont le luxe fait tâche dans cette ville où la pauvreté et la saleté sont souvent de règle. Tableau typique de ces pays en voie de développement. Jakarta est bien loin de Bangkok !
En soirée je trouve un petit café-restaurant de style Nonya (Kopi Oey Sabang), juste à coté de l'hôtel. Je trouve ensuite le courage de traverser Monas jusqu'au monument éclairé de bleu dans la nuit.
Kopi Oey Sabang.
J12 – 21/11. Jakarta - Nord: vieille ville (Kota tua) & port Bugis (Kelapa Sunda).
Départ un peu tardif après le petit-déjeuner. Devant la Mairie (Balai Kota), les autorités ont mis en place un service de cars gratuits pour les touristes (Bus Wisata). C'est aussi à deux pas du Mercure, donc je m'y rends à pied. Un superbe bus moderne à impérial arrive. Malheureusement, ce n'est pas le bon. Me voilà donc parti pour un tour des gratte-ciel de l'avenue Thamrin ! Je perds ½ heure dans la circulation urbaine avant de pouvoir descendre au Musée National et prendre un deuxième bus en direction de la vieille ville hollandaise de Batavia.
L'arrêt du bus se fait en face du musée de la Banque d'Indonésie. Les musées sont fermés le lundi. Une rue piétonne mène à la grande place coloniale, aujourd'hui appelée Taman Fatahillah. [Kota Tua]. L'ancien hôtel de ville est maintenant devenu le musée d'histoire de Jakarta (Museum Sejarah Jakarta). Il y a également deux autres musées sur la place : le musée des marionnettes (Museum Wayang) et le musée des céramiques (Museum Seni Rupa dan Keramik) [Museum of Fine Arts & Ceramics]. Deux autres sites se trouvent sur la façade nord de la place : la vieille poste hollandaise toujours en service (Kantor Pos) et surtout le vieux café Batavia, deuxième plus vieil édifice du quartier.
En cherchant mon chemin vers le port Bugis, je passe devant un vieux pont à bascule du XVIIe (Kota Intan) sur un canal (Kali Besar). Dans le coin connu comme étant le marché aux poissons (Pasar Ikan), un vieil entrepôt portuaire des Hollandais est devenu le musée d'histoire maritime (Museum Bahari).
L'attraction principale demeure sans conteste le port Bugis (Kelata Sunga). L'endroit a peu changé depuis ma dernière visite dans les années 80.
Retour ensuite sur la grande place de l'ancien Batavia pour déjeuner au café Batavia. Quelle belle expérience dans ce cadre prestigieux ! J'avais bien besoin de me remettre de la marche dans la vieille ville. Le retour à l'hôtel sera moins agréable en fonction des embouteillages urbains. Le soir venu, je retourne manger dans le restaurant Kopi Oey Sabang.
JOUR 13 – 22/11/2016. De Jakarta à Bangkok.
Petit-déjeuner à l'hôtel, puis départ en taxi Blue Bird pour Sokaerno Hatta Airport. Il faudra plus de 45mn pour y arriver (prix environ Rp.150,000).
Le hall de départ est assez agréable bien qu'assez désert. Le salon de la classe affaires est sale et n'est vraiment pas aux normes habituels. Le départ du vol de Bangkok se fera à l'heure.
Vol Jakarta [CGK] à Bangkok [BKK].
Même vol qu'à l'aller à bord d'un A333 de la THAI. Cette fois, le système fonctionne correctement, mais malade j'ai dormi pendant les 3h de vol jusqu'à l'arrivée à Suvarnabhumi.

- Fin du voyage -

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