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Thursday, May 2, 2019

QATAR - En passant par DOHA, entre boutres et dromadaires...

Vue panoramique depuis le Musée d'Art Islamique
La capitale qatarienne est devenue une escale habituelle dans mes fréquents voyages entre la Thaïlande et la Provence. Elle a l'avantage de se situer à mi-chemin entre l'Europe et l'Asie du Sud-Est. Outre cet aspect technique, qui est un bienfait au travers des fuseaux horaires, Doha offre le confort de ma compagnie aérienne préférée, d'un aéroport agréable, et d'une panoplie de facilités administratives alléchantes pour le voyageur de passage. Il faut ajouter que l'aéroport international d'Hamad demeure une plaque tournante majeure dans cette région du golfe Persique.
De plus, Doha est une ville à la fois plaisante et culturellement branchée, qui a su marier son héritage traditionnel avec une architecture contemporaine de qualité et d'expression multiple. Doha a donc réussi à créer sa propre identité, sans pour autant, négliger ses racines historiques et culturelles. Certes, on pourrait ajouter que c'est évidemment grâce aux mannes pétrolières. Cela ne fait pas l'ombre d'un doute, mais pour se protéger de la chaleur du désert, se mettre à l'ombre de manière permanente paraît être un bonne tactique ! 
Le centre économique moderne de Doha face à la baie.
La présence maritime.
La Ville de Doha a l'avantage de se tourner vers la mer, grâce à une large baie, abritant encore son port traditionnel de boutres (dhows, en anglais). 
Les autorités urbaines ont eu la bonne idée de préserver cet espace géographique naturel en y aménageant une Corniche destinée, à la fois à faciliter la circulation automobile, et aussi à procurer un bel espace piétonnier, agrémenté de bancs, planté de palmiers et de parterres de gazon et de fleurs.
Le port des boutres
La promenade piétonnière de la Corniche
Une architecture diversifiée et florissante.
L'infrastructure générale semble avoir été planifiée avec soin. Le choix d'une option résolument
Le Musée d'Art Islamique
contemporaine s'est fait en gardant un certaine unité malgré une grande diversité de styles. Les responsables ont eu la chance de pouvoir aussi s'offrir les architectes les plus prestigieux de notre époque comme I.E. Pei pour le Musée d'Art Islamique, ou Jean Nouvel pour le tout dernier Musée National du Qatar.
Comme les préparations de la Coupe mondiale de football en 2022 vont bon train, un vent de renouveau souffle sur la cité qui a su se positionner si bien sur l'atlas des villes du monde. Les travaux de construction d'un métro souterrain sont en passe d'être achevés, du moins pour la première phase. Le Qatar a souvent été critiqué pour ses investissements en France. Or, on remarque que la France joue un rôle non négligeable dans les infrastructures de développement du pays : c'est par exemple la société Thales qui est chargée de la construction du réseau métropolitain.

La carte du tourisme.
Dans un autre domaine, ce petit État pétrolier du golfe Persique a su développer de manière brillante les atouts d'un tourisme international sur une péninsule désertique, a priori peu enclin à cette industrie moderne.
Après le sport, la culture, les traditions, d'autres attraits sont également en voie d'achèvement : des
Hamad Intl. Airport
parcs d'attraction, une vaste infrastructure immobilière, un aménagement audacieux du littoral, un tentative d'ouverture balnéaire, et bien sûr en complément d'une industrie de produits de luxe existante, une extension exponentielle de commerces, de cafés et de restaurants, inhérents au développement touristique.
Or le Qatar possède déjà une compagnie aérienne classée parmi les premières au monde, ainsi qu'un superbe et luxueux  aéroport international ouvert en 2014. 
Dans le domaine hôtelier, l'émirat offre aussi un double choix : celui d'un hébergement de qualité dans de petits hôtels de charme (boutique hotels, en anglais) situés dans le centre historique de Souq Waqif, soit un grand choix de luxueux hôtels modernes, comme le superbe hôtel Oryx Rotana, un établissement classé cinq étoiles, qui opère aussi un accueil de chambres de transit en zone internationale à l'aéroport. 
L'atrium de l'Oryx Rotana

Au dessus du désert...
Entre boutres et dromadaires, il existe donc un vaste champ d'exploration, qui n'est pas sans intérêt, comme il en a été fait mention dans cette analyse.
Si la facette « boutre » est à la base de l'article d'aujourd'hui, il me reste tout de même à découvrir encore celle de l'aspect « dromadaire ». Au côté face de la mer, il existe aussi un côté pile, celui du désert arabique. Ce sera vraisemblablement l'objet d'une prochaine escale ''dohanesque'' !

Christian Sorand

Maquette d'un boutre traditionnel
Modernisme: architecture intérieure de l'Oryx Rotana
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The old (the dhow harbor) & the modern (Museum of Islamic Art)

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