Comment un ancrage au sol se mute en une perception spirituelle
https://www.academia.edu/126180797/Transcendance_du_signe_amazigh
Ce texte reprend la thématique de l’émergence de la spiritualité latente, perceptible au travers du signe géométrique amazigh. Ce glissement d’un attachement à la Terre-Mère, cédant progressivement le pas à une conception religieuse, est évoquée par d’autres chercheurs, tels que Gabriel Camps, Jean Servier, ou Joseph Campbell. La civilisation berbère a conservé une grande partie de cet héritage mémoriel. Ceci permet donc de s’appuyer sur certains de ces éléments qui jalonnent la pensée ontologique. Sept d’entre-eux sont alors analysés : la montagne, le rocher, la grotte, l’eau, l’arbre, l’animal, les astres solaire et lunaire. Ces croyances ancestrales ont pu perdurer par le biais d’une mémoire collective. Certaines d’entre elles se sont même fondues dans d’autres croyances religieuses venues se greffer dans la société : celle des Phéniciens, des Romains, des premiers Chrétiens, voire dans l’islam malékite. Le signe berbère est donc l’empreinte d’une mémoire sociétale dont les racines plongent dans la Préhistoire, au même titre d’ailleurs que l’étude comparée des mythes.
Christian Sorand,
décembre 2024
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